Je signale une erreur

Précisez éventuellement la nature de l'erreur

Opération lifting pour le pont de Coubon

Par nicolas@zoomdici.com , Mise à jour le 04/12/2021 à 06:30

Près de 80 000 euros ont été nécessaires pour réhabiliter correctement le pont de Coubon. Cet ouvrage d’art est utilisé par 3 à 4 000 véhicules par jour.

Souvenez-vous il y a 41 ans. La Loire en furie, ses affluents démontés et ses ruisseaux transformés en torrents dévastateurs. Le 21 septembre 1980, les flots, mêlés d’innombrables d’arbres arrachés, emportent tout sur leurs passages. Le pont en béton armé de Coubon, avec ses grandes arches en demi-cercle, ne résistera pas à l’assaut et tombera après 51 ans de bons et loyaux services.

Quatre ans plus tard, en 1984, un nouveau pont sort de terre au-dessus du plus long fleuve de France. Toujours debout et constitué en béton armé précontraint (cette technique génère une tension au niveau des armatures), son tablier est construit à 1,5 mètres au-dessus du niveau de la crue de septembre 1980.

« Nous avons eu des accidents à cause de ça »

Afin d’assurer le bon état de cet axe emprunté par près de 4 000 voitures quotidiennement, la commune et le Conseil départemental ont engagé 82 400 euros dans des travaux de rénovations et d’esthétismes. Les chantiers effectués par l’entreprise Broc ont démarré le 18 octobre pour se terminer presque un mois plus tard.

Rabotage de la chaussée, démolition des trottoirs et protection des réseaux, pose de bordure, réalisation de la couche de roulement et des joints de chaussée...« Nous sommes fiers des travaux réalisés, lance Christelle Valantin, maire de Coubon. Il était temps d’octroyer une peau neuve au pont notamment pour les trottoirs qui souffraient de fissures béantes. Nous avons eu des accidents à cause de ça ». Élaborées en béton désactivé, les parties piétonnes sont à présent plus larges et dénuées de « pièges à cheville ».

82 000 euros ont été injectés pour la rénovation du pont de coubon.
Environ 82 000 euros ont été injectés pour sa rénovation. Photo par Nicolas Defay

« Anticiper est ainsi la meilleure des stratégies »

Présente aux côtés de Christelle Valantin et d’une partie de l’équipe municipale, la présidente du Conseil Départemental Marie-Agnès Petit a tenu à rappeler l’importance de prévoir plutôt que de subir. « En Haute-Loire, le Département a la responsabilité de 3 600 kilomètres de routes départementales et de 2 600 ouvrages d’art, partage-t-elle. Pour ces derniers, nous devons avoir une vigilance de tous les instants. Il faut savoir que si aucune volonté n’est engagée pour entretenir les ponts et les chaussées, alors nous nous confrontons à ce qu’on appelle la« dette grise ». Ce terme signifie agir dans l’urgence et donc à très fort budget. Anticiper est ainsi la meilleure des stratégies ».

Christelle Valantin (écharpe orange) à côté de Marie-Agnès Petit.
Christelle Valantin (écharpe orange) à côté de Marie-Agnès Petit. Photo par Nicolas Defay

Deux ponts pour 40 millions d’euros

Précisément, ce sont 82 406 euros qui ont été débloqués pour le pont de Coubon. La commune a pris en charge 3 420 euros. Le reste a été assuré par le Conseil départemental. « Prochainement, les travaux des ponts de Langeac et de Bas-en-Basset vont débuter, souligne Marie-Agnès Petit. Mais là, nous sommes sur des budgets tout à fait différents ». C’est le moins qu’on puisse dire. Car le cumul des deux devraient avoisiner les...40 millions d’euros pour le Département.