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Un groupe de personnes dénonce les "mesures liberticides" du gouvernement

, Mise à jour le 15/11/2021 à 04:00

Mardi 9 novembre, jour du discours d'E. Macron, un petit attroupement s'est retrouvé devant la mairie du Chambon-sur-Lignon pour "manifester leur solidarité avec les soignants, les pompiers, les militaires, les mamans louves. Ils ont attendu avec eux la levée des mesures liberticides sans fondement : passe sanitaire et obligation vaccinale".

Ci-dessous, le communiqué constitué par le groupe de citoyens présent devant la mairie du Chambon-sur-Lignon :

"L’interdiction de tout traitement avec des molécules éprouvées dont on connait l’innocuité depuis des décennies au motif qu’elles n’ont pas fait la preuve de leur efficacité, et finalement la quasi obligation vaccinale avec des produits qui n’ont fait la preuve ni de leur efficacité ni de leur innocuité, relèvent d’injonctions contradictoires propres à éveiller leur méfiance.

Le 12 juillet dernier, rien ne laissait présager les mesures annoncées. Nous avons pu vérifier a postériori qu’à ce moment là, le taux d’incidence pour 100.000 habitants était ridiculement bas. Cette fois nous savons d’ores et déjà que rien de sanitaire ne justifie les mesures qui pourraient être annoncées. En effet, sur le site du réseau sentinelles, le taux d’incidence des Inflammations Respiratoires Aigües, dues à la Covid (flèche rouge) est exactement similaire à ce qu’il était le 12 juillet (flèche bleue)

Graphique Covid
Photo par DR

Pour qu’il y ait lieu de parler d’épidémie, il faut que le taux d’incidence atteigne 170 cas pour 100 000 habitants. Au 12 juillet comme aujourd’hui nous sommes à moins de 10. Selon les chiffres de Santé Publique France, le nombre d’hospitalisations est de 1391 (en baisse) et le nombre d’admissions en soins critiques sur la France entière est de 360 (en baisse également par rapport à la semaine précédente).

Dans ce contexte épidémique, une gestion adaptée de la crise sanitaire serait de ne pas prolonger les décrets pris depuis le 7 août qui échoient le 15 novembre. C'est-à-dire de permettre la réouverture des lits d’hôpitaux en réintégrant les soignants qui le souhaitent et de lever le passe sanitaire qui coût plus cher en contrôle qu’il n’a d’efficacité sanitaire.

C’est la raison pour laquelle une poignée de citoyens est sortie de ses pantoufles et résiste à l’oppression ainsi que l’article 2 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen l’y autorise :

  • Art. 2. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l'oppression.

Sources :