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Le chômage en baisse constante en Haute-Loire

Par olivier@zoomdici.com , Mise à jour le 02/11/2021 à 07:00

Au troisième trimestre 2021, en Haute-Loire, le nombre de demandeurs d’emploi s’établit en moyenne sur le trimestre à 8 480.

Ce nombre baisse de 5,0 % sur un trimestre (soit - 450 personnes) et de 10,8 % sur un an.

La bonne nouvelle est générale. Il y a moins de chômeurs en France depuis un an.

En Auvergne-Rhône-Alpes, ce nombre baisse de 6,3 % sur un trimestre (–10,1 % sur un an).

En Haute-Loire, le nombre de demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi, ayant ou non exercé une activité (catégories A, B, C) s’établit en moyenne à 16 570 au troisième trimestre 2021. Ce nombre baisse de 2,1 % sur un trimestre (soit –350 personnes) et de 3,7 % sur un an.
En Auvergne-Rhône-Alpes, ce nombre baisse de 2,2 % sur un trimestre (–3,6 % sur un an).

Baisse générale en Auvergne

Dans les départements auvergnats, la baisse est constatée également : 

Dans le Puy-de-Dôme, le nombre de demandeurs d’emploi (catégorie A) s'établit en moyenne à 30.160. Ce nombre baisse de 2,3 % sur un trimestre (soit –700 personnes) et de 16,7 % sur un an.  
Dans l'Allier, le nombre de demandeurs d’emploi s'établit en moyenne sur le trimestre à 16.870. Ce nombre baisse de 1,5 % sur un trimestre (soit –250 personnes) et de 18,8 % sur un an.  
Dans le Cantal, le nombre de demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi et sans activité s'établit en moyenne sur le trimestre à 4.080. Ce nombre baisse de 3,5 % sur un trimestre (soit –150 personnes) et de 24,6 % sur un an.
En Haute-Loire, le nombre s'établit en moyenne sur le trimestre à 8.930. Ce nombre baisse de 0,4 % sur un trimestre (soit –40 personnes) et de 18,4 % sur un an.

L'économie française est revenue à son niveau d'avant Covid (INSEE)

Au troisième trimestre 2021, la croissance en France a atteint 3%, du jamais vu depuis près d'un demi-siècle. L'économie française est revenue à son niveau d'avant Covid, selon l'INSEE. Le chômage est en baisse et des entreprises fragilisées se maintiennent en vie.

Miracle ou mirage ? 

Pour le troisième trimestre de l'année 2021, la croissance française sursaute, +3%. Un chiffre qui n'avait pas été enregistré depuis 1968. Et pourtant, quelques signaux restent inquiétants. La croissance est tirée par la consommation des ménages, en forte hausse ce trimestre.

Si les entreprises peuvent suivre la demande et investir, c'est en partie grâce aux aides de l'État. 135 milliards d'euros de prêts garantis qu'elles n'ont pas encore eu à rembourser. Tandis que 480 000 salariés bénéficient encore du chômage partiel. La croissance est-elle donc durable ? La reprise devrait s'estomper dans les mois à venir. "On va voir si les entreprises ont les reins suffisamment solides pour pouvoir rembourser ces prêts garantis sans qu'il y ait une vague de faillites", souligne Éric Heyer, économiste à l'OFCE.

Des indicateurs au vert pour la France

L'Insee souligne que "l'onde de choc" liée à la crise sanitaire du Covid-19 a été "très amortie s'agissant du marché du travail", l'emploi salarié ayant dépassé son niveau d'avant-crise dès le deuxième trimestre. Des indicateurs au vert pour la France. 

"Le fort rebond de l'emploi en milieu d'année se traduirait par une baisse du chômage, qui passerait de 8% en moyenne au deuxième trimestre à 7,6%" au troisième trimestre, soit "quasiment un point de moins que deux ans plus tôt", explique l'Institut national de la statistique et des études économiques.

Le taux de 7,6% se maintiendrait au quatrième trimestre, prévoit l'Insee. Dans sa note du mois de juillet, l'institut anticipait une quasi-stabilité du taux de chômage, à 8,2% fin 2021, après 8,1% en début d'année.

L'emploi salarié dépasse son niveau d'avant-crise

L'Insee souligne que "l'onde de choc" liée à la crise sanitaire du Covid-19 a été "très amortie s'agissant du marché du travail", l'emploi salarié ayant dépassé son niveau d'avant-crise dès le deuxième trimestre 2021.

"Le rythme des créations ralentirait quelque peu d'ici la fin de l'année mais, au total, environ 500 000 créations nettes d'emplois salariés succéderaient aux quelque 300 000 destructions nettes enregistrées en 2020", souligne l'Insee.

Dans le même temps, l'activité économique "retrouverait globalement - mais sans le dépasser contrairement à l'emploi – son niveau d'avant crise d'ici la fin de l'année", poursuit l'Insee, qui maintient sa prévision de croissance pour 2021 inchangée à 6,25%.