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Gros rassemblement pour la 5e manifestation contre le pass sanitaire

Par . . sam 31/07/2021 - 17:30 , Mise à jour le 01/08/2021 à 04:00

Ce samedi 31 juillet, entre 800 et 1 000 personnes se sont rassemblées devant la préfecture pour manifester leur colère face à la mise en place du pass sanitaire. Une manifestation non-encadrée cette fois-ci, qui a réuni des personnes venant de tous horizons.

C’est le cinquième rassemblement de lutte contre la stratégie sanitaire et vaccinale du gouvernement. Les revendications sont les mêmes mais la volonté et le mécontentement sont toujours aussi forts.

« Quand on porte atteinte à nos libertés fondamentales, on ne compte pas »

Cinquième rassemblement en l’espace de quelques semaines au Puy-en-Velay, ceci démontre « l’urgence du combat » revendiqué par les manifestants. « Peut-être que ça paraît beaucoup, mais quand on porte atteinte à nos libertés fondamentales, on ne compte pas ! », s’exclame Bastien, participant de la première heure aux différents rassemblements. Cette fois-ci, la manifestation n’était pas déclarée en préfecture, et n’était pas à l’initiative et sous l’encadrement des syndicats, ce qui n’a pas empêché de déplacer les foules.

La foule a investi les rues Photo par Macéo Cartal

Le rendez-vous était donné à 14h, place du breuil. Déjà, environ 400 personnes étaient présentes. Par la suite, le cortège a commencé à évoluer pour remonter le boulevard Saint-Louis. Non déclarée en préfecture, les manifestants n’ont pas hésité à utiliser les voies de circulation, au milieu des flots de voitures. Une fois n’est pas coutume, le cortège a marché durant plus d’une heure et demi sur un trajet pas très habituel. Une fois le boulevard Saint-Louis remonté, les manifestants sont redescendus par la rue Pannessac jusqu’à la place du Martouret, où le cortège s’est arrêté face à la mairie pour brandir leurs revendications. Juste le temps de chanter l’hymne national, que les centaines de personnes repartent pour descendre à place Cadelade pour enchaîner sur le faubourg Saint-Jean et bifurquer pour au final, remonter l’avenue Foch, jusqu’à la prison, avant de redescendre place du Breuil à 16h.

« Trop, c’est trop »

Pour revenir aux revendications principales du mouvement, beaucoup interpellent ou brandissent les pancartes en disant « Nous ne sommes pas des anti-vaccins, mais on n’accepte pas la force et l’obligation ». Une nuance pas forcément partagée par tout le monde mais qui est la base de ce mouvement.

« Jusqu’à présent, on ne disait rien, on acceptait. Mais à partir du moment où on touche aux enfants, à nos enfants, c’est non », explique Yohann Fanget, maire de Lapte présent lors du rassemblement. Une bonne partie des manifestants indiquent que le fait que les enfants (NDLR : les enfants de moins de 12 ans n’ont pas à se faire vacciner) doivent également être vaccinés a mis le feu au poudre.