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Miss Haute-Loire : un shooting à l'approche de l'élection de Miss Auvergne

Par . . , Mise à jour le 30/05/2021 à 17:00

Couronnée Miss Haute-Loire le dimanche 9 mai, Lalie Brun et ses dauphines participaient ce vendredi à un shooting photo et vidéo au château du Maréchal Fayolle, à Saint-Geneys-près-Saint-Paulien.

L'objectif : préparer sous toutes ses formes l'échéance de Miss Auvergne, prévue le 10 septembre 2021.

Equipé d'une caméra, mais aussi d'un drone, Batiste Boutreux, graphiste, mais aussi photographe et vidéaste, est présent sur les lieux depuis 13 heures, ce vendredi, pour coordonner le visuel des Miss : « On est là aujourd'hui pour promouvoir Miss Haute-Loire en vue de Miss Auvergne qui se déroulera le 10 septembre, au Théâtre du Puy. Mais c'est aussi pour promouvoir les autres partenaires, que ce soient pour les robes, le maquillage, la coiffure, etc."

Pour mettre en lumière les miss de la Haute-Loire, autrement dit la Miss et ses dauphines, c'est tout un shooting photo et vidéo qui a été prévu lors de l'après-midi, "sur différents emplacements autour du château. C'est un shooting qui sera destiné à être posté sur les réseaux sociaux, et Youtube", précise-t-il.

Avec sa caméra et son drône dans le ciel, Baptiste Boutreux prépare le shooting. Photo par Axel POULAIN

Une préparation pour un travail de longue haleine

Pour Bérengère Jolliot-Lavaill, déléguée Régionale Miss Auvergne pour Miss France organisation, la préparation de Miss Auvergne demande un an de travail "bénévole". Et parmi les différentes tâches à accomplir et évènements auxquels assister, le shooting : "C'est un travail qui s'organise très longtemps en avance pour pouvoir coordonner toutes les équipes, mais c'est tellement chouette à faire. Et puis c'est important de mettre en lumière tous ceux et celles qui ont voulu nous aider, les partenaires et sponsors, etc."

« C'est une préparation pour les filles, puisqu'en régional, on passe un cap au-dessus.", poursuit la déléguée régionale Miss Auvergne. "La prochaine élection départementale, c'est le Puy de Dôme, qui aura lieu samedi 5 juin. On aura alors l'ensemble des candidates qualifiées pour prétendre au titre de Miss Auvergne. J'ai donc mis en place ce qui n'existait pas avant, autrement dit un référent responsable dans chaque département pour que la région Auvergne soit parfaitement représentée sur chaque département. Quatre candidates par département, lors de la finale régionale."

"Le week-end avant l'élection de Miss Auvergne, nous nous réunirons sur 2-3 jours pour des ateliers de prise de parole, de démarche, d'entraînement et de répétition des chorégraphies, mais aussi des photos et vidéos." Bérengère Jolliot-Lavaill

Si cette préparation a pour but de faciliter le passage prochain des candidates, elle s'effectue aussi dans un but d'exposition de la Région : "J'ai la chance aujourd'hui d'arriver sur la région Auvergne et l'idée, c'est donc de montrer cette belle région au travers de cet événement. En plus, nous sommes un nouveau comité, j'ai été nommée par Sylvie Tellier en septembre 2020, et j'organisais les élections dans la Loire au niveau départemental.", explique la déléguée régionale Miss Auvergne

Si avec la crise sanitaire, les préparations départementales ont été compliquées, du fait d'une impossibilité de se réunir pour s'entrainer, pour les régionales, c'est une autre paire de manches : "Sylvie Tellier sera présente et il faut pouvoir faire une prestation chic et en accord avec Miss France organisation. Je me dois de préparer ça au mieux pour présenter un spectacle de qualité et d'offrir un show aux spectateurs.», finit par ajouter Bérangère Jolliot-Lavaill.

La Miss et ses dauphines, à égalité pour Miss Auvergne

Et pour ce "show" attendu, le classement actuel des participantes sera remis à zéro. "Actuellement, nous avons Lalie Brun qui est Miss. Une de ses dauphines peut tout à fait être élue Miss Auvergne 2021, le 10 septembre.", précise la déléguée régionale.

B. Jolliot-Lavaill, Lalie Brun, Noah Rosenblatt, Coralie Pla et Laurine Pousse (manquante) Photo par Axel POULAIN

Pour ces candidates d'ailleurs, c'est avant tout pour l'expérience et le challenge que ce concours leur servira : "Ce serait beau de représenter notre région qui n'a pour le moment jamais gagné Miss France", confie la 1re dauphine, Noah Rosenblatt, en terminale au lycée Simone-Weil. Suivie par la 3e dauphine, Coralie Pla, également auxiliaire de puériculture en maternité, à Bron : "On prend chaque expérience qui nous est proposée comme un petit plus, il faut en sortir du positif. Même si on ne gagne pas, on ne verra pas pas ça comme une défaite.". Puis par Miss Haute-Loire, Lalie Brun, en 2e année de STAPS à Clermont-Ferrand  : "On apprend d'autant plus vite quand on s'y implique pleinement."

Quant à leur évolution au fil des mois, elles en sont fières, toutes sourires : "Quand on a l'envie et que l'on donne son maximum, ce n'est pas si compliqué que ça."

Axel Poulain