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Déjà des visiteurs au Puy pour ce premier week-end déconfiné

Par . . , Mise à jour le 09/05/2021 à 06:30

Ce premier week-end de déconfinement va-t-il  augurer d’un redémarrage de l’activité touristique au Puy? Nous sommes sortis observer l’activité sur le marché du Puy qui est toujours un bon indicateur de tendance. Nous avons aussi arpenté les rues de la vieille-ville et la montée Saint-Jacques.

C’est sur un marché saturnal animé et ensoleillé que nous avons croisé de jeunes touristes heureux de pouvoir enfin prendre l’air.

Joséphina, Julien, Claire et Théo ont bien voulu se prêter au jeu de la photo pour la presse. 

Ils sont originaires du Tarn, de Nice, de Paris et de Franche-Comté. Ils vivent à Montpellier dans une colocation heureuse équipée d’une piscine où ils ont passé les trois confinements ensemble. L’annonce de la fin des dix kilomètres leur a donné des envies d’air pur.

“Une envie de changer d’air”

C’est avec un large sourire qu’ils arboraient derrière leur masque qu’ils nous ont expliqué qu’ils découvraient Le Puy pour ce premier week-end de liberté.

 "Une envie de changer d’air” reconnaît Théo qui a sauté sur l’idée de sa colocataire Josephi na de venir passer deux jours au Puy.

Josephina connaît bien Le Puy, elle, la parisienne de 25 ans qui ne quitterait l’air de la ville pour rien au monde mais qui quand ses colocs lui ont demandé si elle connaissait un coin sympa au grand air n’a pas hésité à évoquer la Haute-Loire et plus particulièrement la vallée de l’Allier où ses parents viennent en vacances depuis de nombreuses années. Elle avait juste oublié qu'en mai il peut encore faire un peu frisquet.

"C'est un superbe endroit mais notre amie a juste oublié de nous parler de la température dans le coin. Pour ma part je n’ai ramené que mon petit pyjama d’été qui est déjà largement suffisant à Montpellier” plaisante Claire. C’est quand on est passé du côté de Saugues, hier soir, et qu’on a vu que la température frôlait les 3° qu’on lui a posé la question

Quant à Julien, le Franc-Comtois, il ne tarit pas d'éloges sur le site qu'il découvre “C’est super beau ici, je ne connaissais pas du tout. Vraiment une heureuse surprise qui donne des envies de reviens-z’y”.

Julien travaille dans le domaine du vin et  constate qu’il n’y a pas de négociant sur le marché. “On voit qu’il n’y a pas de vigne dans le secteur mais il doit sûrement être possible de trouver de la gnole j’imagine comme chez nous en Franche-Comté, Non ?

Les quatre amis venus de Montpellier ont ôté leur masque le temps de la photo Photo par Thierry Chabanon

Les quatre’zamis ont profité du marché pour faire quelques achats en vue du pique-nique du midi. Nous les retrouverons par hasard place Monseigneur Galard admirant le rocher Corneille mais déplorant de ne pas pouvoir grimper tout en haut.

Des visiteurs de tous âges, dépités que les monuments ne soient pas encore ouverts

Nos quatre jeunes  n’étaient pas les seuls dans les rues de la vieille-ville. Nous avons croisé des touristes de tous âges aux abords de la cathédrale, déçus de ne pas encore pouvoir pénétrer dans les bâtiments historiques. En effet, seule la cathédrale est ouverte en ce moment.

Comme les restaurants n’ont pas encore reçu le feu vert de réouverture, chacun cherche un coin à l’ombre pour pique-niquer.

Du coup, la vieille-ville avait un air de tourisme des années 60  ce samedi.

A défaut de restaurant, c’est au safari photo que s’occupent les visiteurs. Quant aux plus jeunes et à notre quatuor-test, ils n'ont pas manqué de remarquer que les glaciers, eux, étaient ouverts pour la vente à emporter.

Et déjà des pèlerins aussi

Nous avons aussi aperçu quelques silhouettes de pèlerins dans les rues du Puy, autour de la cathédrale mais aussi dans la montée du second bassin à l'instar de ce couple qui avait imaginé une solution de traîneau à roulette pour transporter leurs bagages.

Alors qu'ils n'étaient pas encore au niveau des marches du stade du Viouzou, madame, écarlate et en sueur, poussait des  deux mains le chariot que monsieur tirait, harnaché à la façon d’une bête de somme.

Ce n’était sans doute pas une si bonne idée que ça. Devant le visage crispé par l’effort des deux marcheurs, nous n’avons eu le coeur, ni à les interroger, ni à leur proposer une photo souvenir.

On peut parier que l’attelage ainsi constitué ne franchira ni la descente vers Saint-Privat, ni surtout celle de Rochegude et qu’il faudra aviser d’une nouvelle solution d’ici là.

Il y en aura sans aucun doute bien d’autres à tester de nouvelles solutions de portage qui se feront les gorges grasses des riverains postés le long du chemin.

Tout bien considéré, le sac à dos, expurgé de tout superflu, est encore pour un long moment la solution la plus pérenne.

Des marcheurs, il y en avait aussi à Saint-Privat et à Montbonnet. La nouvelle saison est lancée