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Coupe de France 1/8 : Le Puy s'incline lourdement face à Rumilly

Par . . , Mise à jour le 07/04/2021 à 20:30

Ce mercredi, la marche était-elle tout simplement trop haute au stade des Grangettes pour Le Puy Foot 43 ? Ou les hommes de Roland Vieira ont-ils manqué de réalisme face au portier adverse ? Les deux, pour des Ponots qui se sont pourtant réveillés offensivement le temps d'un petit quart d'heure en seconde mi-temps contre le GFA Rumilly-Vallières. Trop peu pour accéder aux quarts de finale de Coupe de France.

L'équipe du Puy Foot 43 manquait sûrement d'un leader, avec l'absence du capitaine de 32 ans, Loïc Dufau. Comme de Tim Jabol, l'ex-Rennais de 21 ans engagé avec les Ponots depuis ce début d'année 2021. Deux milieux défensifs qui auraient pu peser dans la balance d'un match maitrisé par les locaux.

Une première mi-temps beaucoup trop fébrile

Malgré une bonne entame de match, les hommes de Roland Vieira ont concédé un premier but signé Arthur Bozon, à la 12e minute. Une frappe sèche qui finit sous la barre du gardien du Puy, David Oberhauser. Au vu des dix premières minutes de jeu, les supporters peuvent s'attendre à une réponse de leurs joueurs.

Et pourtant, les occasions se succèdent de la part des joueurs savoyards, multipliant les actions dangereuses : frappe de Cottin (21e), frappe de Gay (27e), frappe croisée en angle fermé de Liongo (29e), coup-franc dangereux de Guillaud (33e).

Et puis, dès la 35e minute, ce sont les Ponots qui deviennent enfin plus entreprenants. Durant quelques minutes, certes, mais à 1-0, le match aurait pu basculer. A la 35e, tout d'abord, avec un excellent pressing de Bosetti qui oblige le défenseur du GFA Rumilly, Ribeiro, à dégager le ballon en corner. Le ballon repoussé, revient dans les pieds de l'ancien Niçois qui, après avoir éliminé deux adversaires, centre au 2e poteau pour personne. A la 43e également, avec un bon centre de Ndiaye, côté gauche, qui manque de peu de tromper le portier adverse, Delaunay.

A la mi-temps, malgré ces quelques occasions, les supporters ponots sont en droit d'attendre plus de leurs joueurs, lesquels ne montrent pas leur meilleur visage. Avec un but encaissé seulement, l'écart aurait pu être plus grand, devant les assauts répétés des joueurs du GFA Rumilly-Vallières.

Un retour plus convaincant en deuxième période

De retour pour la seconde mi-temps, la rencontre semble plus disputée. Les 22 joueurs sur le terrain se rendent les actions coup pour coup. A l'image de la 47e minute, où l'attaquant ponot Lenny Joseph, après une touche, oblige le défenseur Ribeiro à pousser en corner : Rafik Boujedra le tire, mais le voit repoussé. La même minute, Hassimi Fadiga centre pour Lenny Joseph qui tire. Sa frappe est déviée, semble-t-il de la main, dans la surface... sans conséquences.

Une seconde mi-temps plus disputée Photo par Marcel SAMBOU

L'entrée d'Amadou Coulibaly pour Le Puy Foot ne fait que renforcer les possibilités pour les Ponots, qui se montrent de plus en plus entreprenants. Les occasions se multiplient et sont de plus en plus dangereuses envers le GFA Rumilly, comme l'atteste l'énorme occasion à la 70e. Le centre d'Amadou Coulibaly de la gauche est repris par Alexy Bosetti. Le gardien savoyard effectue un superbe arrêt.

La punition après le manque de réalisme

Après plusieurs nouvelles occasions des Vellaves dans les minutes suivantes, c'est contre le cours du match que les Savoyards manquent de peu une triple occasion de faire le break à la 80e. Mais un penalty sifflé à la 81e et transformé par Alexis Peuget, entré trois minutes plus tôt, complique davantage la situation des Ponots. Des Ponots qui s'essoufflent mentalement et laissent progressivement filer deux nouveaux buts, à la 85e par Jocelyn Gay et à la 90e+3' par Armel Liongo.

Les raisons de la défaite selon le Coach :

Au final, la qualification du GFA Rumilly-Vallières pour les 1/4 de finale de la Coupe de France semble logique, au vu de la physionomie du match. Les Altiligériens restent malgré tout sur un parcours historique, leur meilleure performance jusqu'alors étant leur 16e de finale perdu contre Saint-Etienne. Et pour en retrouver la trace, il faut remonter... en 1974-1975.

Axel Poulain et Marcel Sambou