Je signale une erreur

Précisez éventuellement la nature de l'erreur

Le pylône 5G en construction à Beaux

Par . . , Mise à jour le 17/02/2021 à 10:00

L’affaire avait fait beaucoup de bruit. L’implantation d’une antenne de 39 mètres de haut dans la commune de Beaux, décriée par une association et des élus du conseil municipal, a déjà sa base en béton armé.

Au début du mois d’octobre 2020, l’association « Beaux au naturel », composée d’habitants et d’élus de la municipalité de Beaux, avait alerté l’opinion publique sur le projet. Un relais de 36 mètres de hauteur, surmonté d’un paratonnerre de 3 mètres, était à ce moment devenu l’étendard des crispations dans ce beau village de la Communauté de communes des Sucs. « L’antenne sera implantée sur le suc de Gorce qui est en zone Natura 2000 et ZPS (protection du patrimoine naturel, de la faune et de la flore, Ndlr), pointaient du doigt les opposants. Cette zone fait partie du secteur de la Loire Sauvage. Les habitants s’inquiètent aussi sur les effets nocifs sur la santé et la pollution écologique et visuelle que cela va engendrer. Dans un village aussi préservé que Beaux, ce type d’antenne n’a rien à faire ici. »

Le matériel acheminé par les airs

Mais après avoir croisé le fer durant des semaines, la mairie de Beaux et son maire Daniel Favier ont eu gain de cause. « Je n’ai pas suivi l’enquête publique pour savoir si l’antenne respecte ou non une zone Natura 2000, admet Daniel Favier. Ce que je sais, c’est qu’elle sera implantée sur le domaine privé d’un conseiller départemental ».
Cette semaine, les oiseaux du Suc de Gorce (855 mètres) ont été dérangés par un volatile d’une autre envergure. « Ils ont commencé à couler la dalle en début de semaine, nous apprend la mairie de Beaux. Il y avait un camion toupie et un hélicoptère qui acheminait les charges sur le suc. L’endroit est plutôt escarpé et des poids-lourds n’auraient pas pu arriver jusqu’à ce point pour fournir le matériel ».

Durant l’entretien, l’interlocuteur n’a pas été en mesure d’indiquer la surface et la profondeur de la dalle en béton, ni la fin des travaux pour l’édifice en métal.