Alors que la première vague de décès de mars-avril avait plutôt épargné l’Auvergne-Rhône-Alpes, la deuxième vague a très fortement impacté la région en entraînant une hausse de plus de 38,1 % entre le 1er septembre et le 27 décembre des décès. La Haute-Loire est le département ayant enregistré la plus forte augmentation sur cette même période.
Ce sont les données alarmantes que l’INSEE a dévoilé ce mercredi 20 janvier dans son communiqué de presse portant sur la surmortalité lors de la deuxième vague du virus.
Une région jusque-là épargnée
A part le Rhône et la Haute-Savoie, l’Auvergne-Rhône-Alpes était une région plutôt épargnée lors de la première vague de Covid-19 au printemps dernier, notamment les départements du Cantal et de la Haute-Loire qui n’avaient enregistré aucun réel changement sur leurs nombres de décès. La surmortalité régionale était alors de 19 % contre les 27 % au niveau national.
Un pic de surmortalité début novembre
La seconde vague a été plus longue et plus intense. Le pic de surmortalité a été atteint début novembre pour décroître de manière très lente. Alors que la moyenne nationale de surmortalité entre le 1er septembre et le 27 décembre a augmenté de 16,3 % par rapport à 2019, la région AuRa a enregistré une hausse de plus de 38 % ce qui en fait la région la plus touchée de l’hexagone. La Haute-Loire possède la plus forte augmentation des décès avec une hausse de 59,2 %, suivi de très près par la Savoie. Depuis le 1er mars la région a essuyé 10 900 décès dont 8 500 sont survenus depuis le 1er septembre.
La région AuRa affiche un pic sans précédent en Novembre
Photo par Insee, État-Civil
Le Cantal reste une exception au sein de notre région puisque le département reste le moins touché avec une hausse de moins de 7 % par rapport à l’année dernière.
Photo par Insee, État-civil
Forte mortalité chez les plus âgés
Enfin, la surmortalité touche plus particulièrement les plus de 65 ans pour qui elle augmente de 44 % depuis début septembre par rapport à 2019