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Le Métro Club à l'émission Extravadance sur NRJ France

Par nicolas@zoomdici.com sam 09/01/2021 - 07:00 , Mise à jour le 08/05/2021 à 00:00

Ce samedi 9 janvier, entre 23 heures et minuit, les auditeurs de la 1ère radio musicale du pays danseront sur des rythmes mixés dans la boîte du Métro, avenue de l’Hermitage au Puy-en-Velay. Une première pour Florian Poyet, alias DJ Poy, maître des sons dans ce night club ponot.

Depuis que cet établissement des nuits blanches a été racheté en 2014, Florian Poyet a la charge de faire danser les fêtards à grands coups de mix percutants, de transitions affûtées, le tout dans une ambiance indéniablement conviviale. Les photos sur les réseaux sociaux du Métro Club parlent d’elles-mêmes. D’innombrables sourires de jeunes et moins jeunes s’affichent sur fond de fumées colorées. Les regards brillent, plissés par la joie d’être ici, dans cet endroit où les soucis de chacun se taisent un instant, le temps d’une poignée d’heures nocturnes jusqu’au petit matin. Depuis la crise sanitaire et le premier confinement, les mêmes clichés sont là, figés depuis bientôt un an sans qu’aucun autre ne vienne les remplacer. Mais en dépit de la poussière qui valse à présent sur la piste de danse, Florian Poyet et la direction du Métro ne cessent d’entretenir la flamme.

« Ne serait-ce que pour ça, on ne peut pas abandonner ce lien très fort »

« Depuis le mois de mai, on fait un live tous les samedis soirs retransmis sur Facebook entre 21h et 22 h, explique le trentenaire DJ Poy. Je suis tout seul devant une caméra et je mixe du son. À un moment, nous étions indécis sur le principe. Devions-nous continuer ou arrêter en attendant la prochaine réouverture des boites de nuit ? On a acté pour que je poursuive ces shows mais en direct de chez moi et plus depuis le Métro. »
Sur les sensations éprouvées, Florian Poyet admet l’étrangeté de la manœuvre. « C’est vrai, c’est particulier ! J’ai l’habitude d’avoir un public devant moi, avec des réactions, des cris, des sourires, des regards, des gens qui dansent sur le rythme. Là, je n’ai personne. Mais cela permet d’être toujours dans l’actualité musicale et d’être connecté entre la boite et les habitués. » Il ajoute : « Depuis le début que nous proposons ces lives Facebook, les auditeurs et les habitués ne nous ont jamais lâchés ! Ils nous accompagnent chaque samedi soir. Ne serait-ce que pour ça, on ne peut pas abandonner ce lien très fort ».

Extravadance ? Quoi, quand, où ?

C’est sur NRJ, tous les samedis de 23 heures à minuit. Cette émission musicale du samedi 9 janvier a été enregistrée dans les locaux du Métro Club du Puy-en-Velay avec le son de Florian Poyet. Pour l’écouter, les fréquences radio sont le 98.7 FM sur le secteur du Puy-en-Velay, 103.7 FM du coté d’Yssingeaux et 98.3 FM à Brioude.

« C’est la première fois pour moi que je participe à un événement d’aussi grande ampleur »

Samedi 9 janvier, le savoir-faire et la passion de Florian Poyet vont faire bouger la tête de millions de personnes à travers l’Hexagone avec l’émission « Extravadance ». « NRJ France donne l’occasion aux plus grands clubs français de mixer chaque samedi soir pendant une heure sur NRJ, indique Florian Poyet. Le Métro a été sollicité pour ce samedi 9 janvier. Mes enregistrements se sont faits mercredi et jeudi de cette semaine. NRJ France va ensuite les retransmettre ».
Il confie l’aspect totalement nouveau pour lui. « C’est la première fois pour moi que je participe à un événement d’aussi grande ampleur. Pour l’instant, je ne me rends pas compte que des millions de gens vont écouter ce que j’ai fait ». Il continue : « D’habitude, je ne regarde pas les lives que je poste sur les réseaux sociaux. Mais là, c’est quand même différent ! »

« Les gens ont besoin de nous, de la musique, de la culture en général »

Par rapport au sujet de la fermeture générale des boites de nuits, le disc jockey partage plusieurs ressentis teintés d’ombres et de lumières. « C’est certain que c’est un manque à gagner important pour tous les Night Clubs du Pays ! Mais le Métro résiste grâce à sa trésorerie et les aides de l’État. Bien évidemment, ce n’est pas l’idéal mais c’est comme ça ». Et sur le côté humain ?  : « Je ne pense pas que nous sommes non-essentiels comme le dit le Gouvernement car les gens ont besoin de nous, de la musique, de la culture en général pour souffler et s’évader. Cela fait 14 ans que je fais ce métier. Pendant six ans, j’ai pu en vivre pleinement. Là, j’ai dû prendre un métier à côté pour vivre tout simplement. Mais je suis sûr que tout reviendra ».

Il conclue en ces termes : « Il faut attendre. Il y a pire comme situation. On va refaire surface, le Métro refera surface. Quand ? On ne sait pas. Mais on sera assurément présent quand la reprise sera enfin décidée. Nous restons toujours autant motivés pour faire plaisir aux gens ! »