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Deuxième confinement : deux poids, deux mesures (VIDÉO)

, Mise à jour le 27/11/2020 à 09:08

Zoomdici avait sillonné les rues du Puy de 10h à 11h le mercredi 18 mars dernier et avec les mesures de confinement, elle s'apparentait à une ville fantôme (voir notre vidéo).
On ne peut pas en dire autant ce lundi 2 novembre et pourtant, nous avons tourné la vidéo aux mêmes horaires et encore, un certain nombre de commerces ayant encore le droit d'ouvrir sont pourtant fermés le lundi, leur jour de repos hebdomadaire. 

Le retour de la distinction entre commerces “essentiels” et commerces “non essentiels”
Si la mairie du Puy, à l'instar de celle d'Yssingeaux ou de Monistrol-sur-Loire, avait pondu un arrêté municipal pour autoriser les commerces non essentiels à ouvrir ce samedi, le préfet de Haute-loire Eric Etienne a dès samedi soir sifflé la fin de la récréation. C'est donc ce lundi matin le retour de la distinction entre commerces “essentiels” et commerces “non essentiels”.
Pour résumer les magasins alimentaires, commerces de bouches, ceux vendant des matériaux de construction, de l’informatique, les pharmacies, stations-essence, kiosques à journaux, blanchisseries et magasins de bricolage sont autorisés à rester ouverts. Les coiffeurs et les fleuristes, eux, doivent fermer leurs portes. La liste de ces commerces “essentiels”, définie par le gouvernement, est à retrouver dans son décret du 29 octobre.

"C'est ça que vous appelez un confinement ?"
Dans les rues du Puy ce lundi matin, plusieurs personnes nous ont interpellé pour manifester leur surprise : "c'est ça que vous appelez un confinement ?". Il faut bien reconnaître que si les rues pavées de la cité ponote n'étaient pas noires de monde, on recensait quand même une population bien plus nombreuse que lors du précédent confinement. Idem pour la circulation, bien moins fluide qu'en mars dernier lorsque presque personne ne pouvait sortir.

La vente à emporter prête à décoller
Fleuristes, cafés, restaurants, librairies... tous sont invités à développer le "click and collect", c'est à dire la vente à emporter.
Si dans l'alimentaire, la pratique est déjà bien ancrée, pour les autres secteurs, on peut penser que la grande distribution a un sérieux temps d'avance sur de petits commerçants isolés qui n'ont souvent pas du tout les mêmes moyens (logistiques, financiers, informatiques, personnels...).

La plupart des gens continuent d'aller travailler
Bâtiment, industrie, services à la personne... À la différence du confinement du printemps, ces secteurs doivent poursuivre leur activité. Il faut dire que les écoles, collèges et lycées poursuivent également leur fonctionnement normal.
Par conséquent, la plupart des gens continuent d'aller au travail, comme dans le secteur du bâtiment (1,5 million de salariés en France) ou celui de l'industrie (42 000 entreprises à travers l'hexagone).

Maxime Pitavy