Je signale une erreur

Précisez éventuellement la nature de l'erreur

13e édition du festival international du court métrage d’animation

, Mise à jour le 27/11/2020 à 09:03

Trois séances d’environ une heure trente chacune. Deux tout public à 14h30 et 16h30, et une à partir de 14 ans à 18h30. Le samedi 15 février, la fastidieuse sélection des huit bénévoles de l’association Le Disjoncteur est présentée aux Ateliers des Arts du Puy-en-Velay. Les 40 films, tous réalisés par des étudiants en fin d’études dans différentes écoles d’animation, concourent pour décrocher l’un des trois prix en jeu. « Il y a le prix du Public, celui du Jury et celui de la Ville du Puy et de la Communauté d’Agglomération, détaille Pascal Dufeutrelle, coordinateur au sein du Disjoncteur. Pour le prix du Public, ce sont les gens eux-mêmes qui choisiront le court métrage méritant la première place. Avant de rentrer dans la salle de projection, on leur remettra un carton numéroté. À la fin de la séance, ils découperont le chiffre correspondant au film qu’ils ont le plus apprécié ».

Les membres du Disjoncteur ont visionné 276 courts métrages d'animation pour n'en garder que 40 à proposer au 13ème festival Court mais Bon. À droite, Pascal Dufeutrelle, coordinateur pour l'association. 

« Certains ont remporté des Oscars du meilleur court métrage d’animation ! »
Sur les 40 films choisis par le Disjoncteur, huit proviennent d’écoles étrangères. « La Russie, la Corée du sud, Taïwan, la République Tchèque, le Luxembourg ou encore la Belgique seront représentés, partage Pascal Dufeutrelle. Les films durent entre deux et sept minutes. Toutes les techniques sont employées. Ainsi, nous avons de la 2D, de la 3D, du dessin, de l’aquarelle, du stop motion, de la pâte à modeler et même un procédé avec du sable. Il faut souligner que des films passés entre les mains du Disjoncteur et projetés lors de précédents festivals Court mais Bon ont pour certains remporté des Oscars du meilleur court métrage d’animation ! C’est dire la qualité des travaux des élèves ! »

----Pour les trois séances des courts métrages d’animation sélectionnées par le Disjoncteur, projetées aux Ateliers des Arts à 14h30, 16h30 et 18h30 le samedi 15 février, trois tarifs sont proposés. 5 euros pour une séance, 9 euros pour deux séances et 13 euros pour les trois. La quatrième, intitulée Musikanimée, à 20h30 est gratuite.-----40 films sélectionnés sur les 276 envoyés au Disjoncteur
Si le point d’orgue du festival Court mais Bon se passe durant l’après-midi du 15 février, il faut noter que l’événement commence la veille, le vendredi 14 février à 20h45, avec la projection du long métrage Summer wars de Mamoru Hosoda au Ciné Dyke du Puy. La soirée se poursuit par une rencontre avec Aseyn, un créateur de bande dessinée. « Il partagera son savoir et sa vision sur le thème de la réalité virtuelle et de la réalité augmentée », précise Pascal Dufeutrelle. À cette occasion, le public pourra tester des lunettes de réalité virtuelle fournies par l’IUT informatique.

Des animations virtuelles
« Dans la matinée du samedi, Aseyn dédicacera sa bande dessinée intitulé Bolchoi Arena à la librairie Interlude au Puy-en-Velay, continue Pascal Dufeutrelle. Après les trois séances de visionnage des 40 films l’après-midi, les élèves des Ateliers des Arts proposent à 20h30 une quatrième séance baptisée Musikanimée. Elle sera gratuite. » Pour ceux qui auraient manqué le visionnage des courts métrages, une séance de rattrapage est prévue le samedi 22 février dès 19h30 au restaurant l’Assemblée à Saint-Vincent.

Du praxinoscope à la pyramide holographique
Pour ce 13ème opus du festival, un partenariat a vu le jour entre le musée Crozatier, le Disjoncteur et le Département informatique graphique de l’IUT. De ce fait, le public pourra découvrir un praxinoscope et une pyramide holographique exposés aux Ateliers des Arts lors du festival. Enfin, chaque personne détentrice du bracelet d’entrée au festival Court mais Bon bénéficiera d’une réduction du 16 février au 8 mars pour l’entrée à l’exposition "Ça tourne" présente actuellement au Musée Crozatier.

Nicolas Defay