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Le Puy était de mèche avec la Fête des Lumières de Lyon (VIDÉO)

, Mise à jour le 27/11/2020 à 09:01

C'est sans doute l'une des plus anciennes entreprises de Haute-Loire. La ciergerie du Sud Est, installée à Taulhac, appartient à la famille depuis trois générations, c'est-à-dire vers 1920. On retrouve même dans les archives des traces de son existence depuis 1730.

La ciergerie du Velay, un acteur essentiel de la fête des Lumières
Si elle réalise l'essentiel de son activité avec les lieux de culte, la ciergerie du Velay est aussi un acteur essentiel de la fête des Lumières, manifestation qui réunit chaque année trois à quatre millions de visiteurs dans la capitale des Gaules, où des millions de lumignons brillent sur les rebords des fenêtres.
Pour cette 20ème édition, qui s'est tenue du 5 au 8 décembre 2019, l'entreprise ponote a une nouvelle fois fourni plusieurs millions de veilleuses. Il faut dire qu'il reste peu de ciergeries en France, quatre ou cinq, et le Puy étant reconnu en France et même en Europe dans le milieu, l'entreprise de Haute-Loire parvient à tirer son épingle du jeu.

Une production à la fois industrielle et artisanale
Ici, la production est industrielle, avec par exemple 15 000 veilleuses votive V5 fabriquées chaque jour. Pour les pains cannelés, typiques de la fête des Lumières lyonnaise, la ciergerie vellave en produit près de 4 millions chaque année.
Mais pour le grand public, la demande de produits artisanaux est forte, notamment pour des bougies de décoration. C'est l'une des nombreuses gammes proposées dans un secteur de marché bien plus dense que l'on pourrait le penser de prime abord. L'entreprise a d'ailleurs reçu le label EPV (entreprise du patrimoine vivant) il y a deux ans. "Notre fabrication notamment de cierges traditionnels est considérée comme de l'artisanat", précise Brendan Leroy, Président Directeur Général de la ciergerie.

Découvrez ci-dessous notre reportage vidéo (réalisé le lundi 2 décembre, en amont de la Fête des Lumières)

 

"On a à coeur de résoudre une problématique environnementale"
Quant à la matière première, elle est reçue par citerne à l'état liquide. Elle est stockée dans de grandes cuves en inox et pour certains produits, c'est de la paraffine qui est transformée en poudre et "dont on contrôle la granulométrie".
Reste la question du plastique, très présent pour presque tous les godets. "On a à coeur de résoudre une problématique environnementale en utilisant toujours des produits plus propres, on essaie de trouver des alternatives. Pour la paraffine aussi, on travaille sur notre matière première avec des solutions à base de cire végétale", mentionne-t-il en guise d'exemple. La preuve que même pour une industrie séculaire, il est nécessaire de toujours se réinventer.

Maxime Pitavy