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Le Puy, source d'inspiration pour Michel Bussi ? (Vidéo)

mar 26/11/2019 - 18:55 , Mise à jour le 27/11/2020 à 09:01

L'idée est belle certes, mais elle n'est pas officielle. L'auteur à succès a simplement répondu à une question de Zoomdici : Le Puy-en-Velay, le chemin de Saint-Jacques de Compostelle... Tout cela pourrait-il vous inspirer pour un prochain roman ?
"Permettre la déstigmatisation de l'hôpital, des maladies mentales"
Cette rencontre avec Michel Bussi a eu lieu dans le cadre d'un rendez-vous culturel organisé à la bibliothèque de l’Espace Rencontre du centre hospitalier Sainte-Marie du Puy-en-Velay, ce mardi 26 novembre 2019 après-midi. Un événement ouvert à tous (patients, résidents, familles, salariés…), le dernier d'une programmation annuelle ponctuée d'expositions, de concerts, etc. "Par cette ouverture à la culture, nous voulons à la fois offrir de belles découvertes à certains patients, ceux qui n'y ont jamais eu accès, mais aussi permettre la déstigmatisation de l'hôpital et des maladies mentales. Nous voulons montrer que la psychiatrie n'est pas renfermée sur elle-même mais est ouverte, à la culture, à l'autre", explique Sébastien Alirol, cadre supérieur de santé à l'hôpital Sainte-Marie du Puy et l'un des membres organisateurs de la programmation culturelle.
Et d'ajouter : "Mais la culture n'est pas toujours d'accord avec l'économie. Et le public psychiatrique n'a pas forcément un pouvoir d'achat important ou en tout cas pas assez pour faire de la culture une priorité", souligne Sébastien Alirol. Une problématique à laquelle l'équipe de la bibliothèque de l’Espace Rencontre de Sainte-Marie, en partenariat avec la FNAC du Puy, a répondu en proposant des livres de Michel Bussi à bas prix, c'est-à-dire à partir de 5€.
----Michel Bussi est le deuxième romancier français, derrière Guillaume Musso, à avoir vendu le plus de livres en 2018, soit près d'un million d'exemplaires, d'après une enquête du Figaro et GFK.-----Un lieu inédit
Pour ce dernier événement donc, Michel Bussi, excusez du peu, est venu à la rencontre du public, déjà conquis ou simplement curieux, pour une séance de dédicaces. Un lieu, un hôpital psychiatrique, plutôt inédit pour ce genre d'exercice, l'auteur le confesse, tout en saluant l'initiative déjà très fréquente "dans les prisons, les quartiers difficiles ou encore dans les hôpitaux. Les écrivains ont à coeur le rôle de la lecture qui abat un certain nombre de frontières [...] Et puis évidemment, nous les écrivains, ne maîtrisons pas forcément notre cerveau quand nous écrivons. Donc c'est toujours enrichissant, très fascinant de rencontrer des professionnels dont le métier est de travailler sur ce qui se passe à l'intérieur de nos crânes."
Deux romans, deux styles
Sur le fond, l'auteur est venu présenter deux de ses romans. Le premier « J’ai dû rêver trop fort » édité en février 2019. Le second, « La dernière licorne », réédité en octobre dernier sous son vrai nom (en 2017, date initiale de sortie, il avait utilisé un pseudonyme Tobby Rolland) et sous un nouveau titre « Tout ce qui est sur terre doit périr ». L'un est un thriller romantique, un style auquel Michel Bussi avait habitué ses lecteurs. L'autre, plus surprenant, est un polar ésotérique qui explore le mythe de l'Arche de Noé. Quel lien fait-il entre ces deux romans ? La réponse du romancier à cette question, entre autres, en vidéo.

9% des bénéfices reversés à l'Espace Rencontre de hôpital Sainte-Marie
A noter que les propriétaires de la FNAC du Puy se sont engagés à reverser 9% des bénéfices perçus lors de la vente des livres de Michel Bussi, ce mardi au Puy, à l'Espace Rencontre de hôpital Sainte-Marie.
Stéphanie Marin