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Sur la pistes des animaux de la forêt au Lac du Bouchet

sam 19/10/2019 - 19:09 , Mise à jour le 27/11/2020 à 08:59

Blaireau, hérisson, musaraigne, renard. Autant d'empreintes de leurs pas étaient à découvrir en ce samedi après-midi avec Mélanie (salariée chargée d'étude au sein de L'association GMA ; Groupe Mammalogique d'Auvergne) et Baptiste (Bénévole) du GMA. Ensemble ils ont animé cette expédition sur les "indices de présence" des mammifères à travers un parcours ludique et enrichissant. A commencer par un moment devinette avec des crânes d'animaux disposés sur une table en guise d'atelier avant le départ : "Moi je sais ce que c'est : c'est un ragondin ?" - demande un premier en enfant de 8 ans présent ce jour et son frère de 10 ans, à quant à lui proposé : "Un écureuil volant ?" - peu de chance en Haute-Loire.----Le saviez-vous ?Surprenant: La femelle du chevreuil s'appelle: la chevrette et le mâle le brocard. Et la femelle du sanglier est ... la laie et les petits sont ... les marcassins.-----Le top  : départ est donné de la maison du site du Lac du Bouchet. Un évènement complet qui a mobilisé une trentaine de curieux. 
Un terrier, une crotte, une empreinte, une pomme de pin épluchée. Sont autant d'indices de présence qui révêlent la présence de certains mammifères bien de chez nous. Découverte tout d'abord du passage d'un sanglier, qui, suivi à la trace, a laissé derrière lui des poils collés sur un tronc, des crottes, des empreintes bien nettes, de la mousse retournée etc. autant de moyens d'identifier que la bête devait être là il y a quelques heures à peine et de suivre son parcours pour se perdre dans les bois. Par ici un cône déjà bien entamé par un écureuil, des taupinières de taupes et de rats taupiers. Identifiables pour les rats-taupiers par des mottes avec le trou d'entrée en biais, disposés par mottes ; quant aux taupes, elle creusent tout droit et leur monticules se répèrent via des lignes, "un peu comme un réseau de métro" - plaisante une des curieuses présentes ce jour-là.
 

 
Quelle formation pour étudier les mammifères ? Mélanie, animatrice aujourd'hui est titulaire d'un BTS Gestion et Protection de la nature et d'un Master en écologie. Les places sont très rares elle est la seule salariée de l'association GMA (Groupe Mamalogique d'auvergne) : "Nous proposons des actions d'animation et de sensibilisation du grand public à travers des conférences, des promenades comme celle d'aujourd'hui - ceci pour former aux "indices de présence" des espèces dans le but de pouvoir savoir qu'elles sont installées chez nous  et comment leur favoriser les trajets, en coupant par endroit un grillage par exemple. Ou en évitant de se "murer de béton" chez soi en privilégiant des haies naturelles, diversifiées avec différents végétaux et de manière un peu espacée" - puis elle complète : "Notre association c'est aussi et surtout le volet scientifique, nous étudions les espèces avec des "pièges*" vidéo-caméra (*ils portent le nom de pièges mais ce ne sont que des appareils photos, des caméras qui photographient ou filment les animaux de passage). Ils utilisent aussi des "pièges à crottes" pour étudier la génétique des tout petits mammifères et d'autres pièges pour capturer/étudier, puis relâcher les animaux.".
A.M.