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Lapte

7e Open Float-Tube : 68 pêcheurs sur la ligne de départ

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:59

Il était un peu plus de 9 heures, ce dimanche 6 octobre 2019, au barrage de Lavalette, lorsque droit sur sa barque, corne de brume à la main, Yann Forlorou a sonné le coup d'envoi du 7e Open Float-Tube. Autour du chargé de développement de la Fédération de Haute-Loire pour la Pêche et la Protection du Milieu aquatique et membre de l'organisation de l'événement ; 68 pêcheurs, palmes aux pieds et canne à la main, à demi immergés dans le lac et plongés dans le silence. La scène en est presque surprenante lorsqu'on se remémore le moment de la mise à l'eau, les discussions, les blagues et les rires qui fusaient de toutes parts. Mais une fois la ligne jetée à l'eau, plus un mot ou presque.
Les poissons systématiquement remis à l'eau
L'Open Float-Tube organisé par la Fédération de Pêche de la Haute-Loire au barrage de Lavalette, est la sixième étape sur sept du Challenge interdépartemental qui a démarré au mois de mai à Varennes-lès-Mâcon en Saône-et-Loire. L'objectif, à chaque étape -- il n'est pas obligatoire de participer à chacune d'entre elles -- est de pêcher au leurre un maximum de brochets, de sandres et de perches. Une taille minimale est imposée pour que la prise soit comptabilisée et les poissons sont systématiquement remis à l'eau. A l'issue de ce Challenge interdépartemental, le 13 octobre prochain à Peyraud en Ardèche, les trois pêcheurs qui auront obtenu le plus de points, gagneront un voyage d'une semaine.
Où sont les femmes ?
L'appât du gain n'est toutefois pas la seule motivation de ces pêcheurs qui parcourent parfois plusieurs centaines de kilomètres pour se jeter à l'eau. Yann Forlorou l'assure : "C'est un tout l'ambiance, le cadre... Ce sont des passionnés." Des passionnés certes, mais où sont les passionnées ? Aucune femme à l'horizon ce dimanche matin. Yann hausse les épaules : "je ne sais pas pourquoi. Mais d'une manière générale, peu de femmes pratiquent la pêche. Au niveau national comme au niveau départemental, elles représentent 5% des adhérents." Un axe de réflexion à considérer pour les fédérations afin d'augmenter le nombre d'adhésions, pourquoi pas.


(David Broussard, 28 ans, a découvert le float-tube il y a dix ans. Photo © Zoomdici-S.Ma)

L'organisateur de l'Open Float-Tube se réjouit toutefois de voir dans l'eau des pêcheurs âgés de 12 à 62 ans. "Le float-tube attire de plus en plus les pêcheurs, quel que soit l'âge, parce que c'est un outil à la fois ludique, sportif et écologique puisqu'il n'y a pas de moteur électrique ou thermique." Le déplacement se fait à la force des jambes. David Broussard a découvert le float-tube tout à fait par hasard lors d'une partie de pêche dite traditionnelle, il y a environ dix ans. Le Ponot âgé de 28 ans, s'est laissé tenter, a été séduit et a acheté sa première embarcation en 2010. "C'est une bonne alternative pour ceux qui n'ont pas la possibilité d'avoir une barque, plus pratique à transporter d'ailleurs puisqu'il rentre dans le coffre d'une voiture. Le float-tube permet de profiter de la nature, d'être plus discret et plus précis dans la pratique de la pêche", explique-t-il.

Encouragés par le succès grandissant du float-tube, les fabricants ont développé de nouveaux modèles sur le principe du paddle. 
Le 7e Open Float-Tube au barrage de Lavalette en images

Stéphanie Marin