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Le stock-car fait son show à Roche-en-Régnier

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:58

Organisé par le club de stock-car du tricastin, le rugby Club de l'Arzon et l'Association La Boule du Château, la compétition de stock-car s'est déroulée sur une après-midi. Cette dernière a réuni des participants venus de toute la France : de la commune de Lempdes dans le Puy-de-Dôme jusqu'à Mulhouse, pour les plus courageux.

Le stock quoi ?
Mais qu'est-ce que le stock-car ? Originaire des États-Unis, ce sport atypique nécessite seulement quelques voitures, des pilotes et un circuit en terre. Pour le reste, il suffit de mettre pied au plancher et foncer sur ses adversaires pour les renverser. Le dernier pilote encore sur ses 4 roues est alors le grand vainqueur, tandis que les perdants se retrouvent la tête en bas...

« Le stock-car, c'est une passion »
Plusieurs courses étaient au programme toute l'après-midi, et pour le grand vainqueur de la compétition, une coupe était au rendez-vous. Mais le principal vecteur de ce rassemblement reste l'amusement plus que la compétition, surtout pour les enfants, venus en nombre pour assister au spectacle avec leurs parents. « Le stock-car, c'est une passion. Ça m'a pris tout jeune, lorsque j'ai assisté pour la première fois à une course, depuis je ne fais que ça. Et pour l'instant sur cette compétition, je suis sur deux victoires ! » explique un pilote du club du Tricastin. Mais il serait déraisonnable d'attribuer tout le mérite aux pilotes. En effet, toute une équipe de mécaniciens se trouvent juste à côté de la piste de course, dans une sorte de cimetière pour voitures, ou plutôt une sorte de centre de réanimation pour ces dernières, où chaque mécanicien tente de remettre en route les voitures qui ont subi les plus gros chocs.

« Les voitures ont une durée de vie de 4 ou 5 courses »
Tout au long de leur vie en stock-car, les voitures passent par de nombreuses étapes avant d'être définitivement hors d'usage. « On récupère tout ce qu'on peut récupérer en ferrailles, à des particuliers qui veulent s'en débarrasser » déclare Guillaume Cham, le président du stock-car du Tricastin. Mais ce n'est que la première étape du processus : « ensuite on modifie pour que ça puisse rouler » ajoute-t-il. Quand la voiture est passée sur le circuit et qu'elle a finalement rendu l'âme, les ferrailles de celle-ci sont alors réutiliser pour servir à une nouvelle voiture. « En moyenne, sur circuit, les voitures ont une durée de vie de 4 ou 5 courses » lance Guillaume Cham.

F.R