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Lutte contre la pauvreté : l'Etat et le Département précisent leur plan d'actions

mer 19/06/2019 - 13:42 , Mise à jour le 27/11/2020 à 08:57

Réduire la pauvreté en France et a fortiori sur le département. Un vaste programme. La stratégie de lutte contre la pauvreté et d’accès à l’emploi, lancée par le président de la République en septembre 2018, s’appuie sur cinq engagements. L’égalité des chances dès les premiers pas pour rompre la reproduction de la pauvreté, garantir au quotidien les droits fondamentaux des enfants, un parcours de formation garanti pour tous les jeunes, des droits sociaux plus accessibles, plus équitables et plus incitatifs au retour à l’activité, investir pour l’accompagnement de tous vers l’emploi.

>> A lire aussi : Surendettement et pauvreté en Haute-Loire : quelle solution pérenne pour en sortir ou mieux l'éviter ?

Le tout couché sur le papier dans le cadre d’une convention qui associe l’État et les Départements. En Haute-Loire, la mise en œuvre de la stratégie de lutte contre la pauvreté a été lancée ce lundi 18 juin 2019 avec la signature de cette convention prévue pour la période 2019-2021, par le préfet de la Haute-Loire, Nicolas De Maistre, et le président du Conseil départemental, Jean-Pierre Marcon. Et pour pouvoir activer cette stratégie de lutte, l’État et le Département s’engagent financièrement à part égale, soit près de 200 000€ chacun pour l’année 2019. Un financement et un plan d'actions qui pourront évoluer chaque année selon les besoins identifiés. 

"Pas du tout dans une ambition d’assistance"
Une stratégie à destination de quel public ? Les plus jeunes, ceux qui sont victimes de maltraitance, « parce que la misère, la pauvreté commence par ça », commente Jean-Pierre Marcon. Mais aussi les 16-18 ans confiés au service de l’Aide sociale à l’enfance « avec un prolongement au-delà des 18 ans. On s’aperçoit que la barrière des 18 ans n’est pas hermétique. Nous allons également menée une action très forte auprès de tous les bénéficiaires du revenu de solidarité active (3 400 bénéficiaires en Haute-Loire, Ndlr). Il s’agira de les accompagner, quasiment les uns après les autres, et surtout de les aider à sortir de ce RSA qui pour nous ne peut pas être une situation définitive », explique le président de Département. Au préfet de la Haute-Loire d’ajouter : « Ce n’est pas du tout dans une ambition d’assistance mais très clairement pour les aider à former un projet et en particulier une perspective de rentrer sur le marché du travail. Ça nous a été confirmé en réunion, on a une situation qui est assez favorable aujourd’hui, en particulier sur certains secteurs, avec des entreprises qui n’arrivent pas à recruter des salariés. »

Concrètement quelles actions vont être menées sur le département ? 

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Stéphanie Marin