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Yssingeaux

Des maîtres fiers de leurs chiens au concours d’obéissance à Yssingeaux

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:57

Samedi 11 et dimanche 12 mai 2019, le club canin des Sucs a organisé son concours régional annuel d'obéissance sur son terrain d'entraînement à la Chausse à Yssingeaux.
Cinquante-cinq participants
Ce concours a rassemblé pas moins de 55 concurrents, venus du département, mais aussi de la Loire, du Cantal, de la Drôme et de l'Ardèche. Les participants étaient beaucoup plus nombreux que l'an dernier où les conditions climatiques dues à la neige avaient limité leur déplacement. "Cette année, on est beaucoup plus chanceux, malgré les averses, on a même réussi à faire concourir une vingtaine de chiens du club", se réjouissait David Thibaud, le président du club. Après les passages du CSAU (Certificat de Sociabilité et d'Aptitude à l'Utilisation), ceux du Brevet d'Obéissance qui se sont déroulés le samedi, les choses se sont corsées dimanche avec les épreuves des classes 1, et 2 et 3.
La classe 2 plus pointue
Brigitte, venue du club de Montrond-les-Bains et conductrice d'Iboss, un berger de Beauce, attendait son tour dimanche après-midi. La jeune femme fait partie des dix participants de la classe 2. Elle expliquait : "le premier exercice est l'absence, où le maître est caché durant deux minutes et le chien ne doit pas bouger. Ensuite, sont notés le rapport d'objet, le saut de haie et le blocage en marchant. Le chien doit effectuer tous les exercices sur ordre du maître." Christine et Jean-Pierre, eux font partie du Sport Cynophile Arpajonnais, dans le Cantal. Propriétaires de Nolly de la lignée royale, un berger belge de 18 mois, ils sont plutôt fiers de leur "bébé" comme ils l'appellent, qui totalise déjà un beau palmarès pour son âge. "Elle débute en classe un avec trois concours passés. La classe 2 est déjà plus pointue. Après il y a la classe 3 internationale," indiquaient-ils.
"Que la chienne ressente de la joie"
"Notre chienne s'entraîne deux fois par semaine en club et on lui fait faire de l'exercice chez nous. Le travail d'obéissance, qui s'appelle en fait l'obédience, demande beaucoup de travail. On limite quand même car vu qu'elle est encore très jeune, on ne voudrait pas la lasser. Dans les concours, il faut être au top et surtout attendre que le chien soit prêt car plus on monte dans les concours, plus les coefficients sont élevés.", expliquait la propriétaire de Nolly. "Mais notre plus grande satisfaction, c'est que la chienne ressente de la joie", confiait-elle fièrement.
"Une discipline très carrée"
Pascal, leur ami arrivé d'Orleat dans le Puy-de-Dôme, est l'heureux propriétaire de Laska, une femelle berger belge Vervueren âgée de quatre ans, une sorte de malinois à poils longs. Il a fait concourir sa chienne le matin en classe 1. Celle-ci a fini première en totalisant 284 points. "Ma Laska est première régionale. En cinq concours, elle a obtenu quatre excellent et un très bon. Ce sont les qualificatifs lors des pointages.", précisait son maître, arborant un grand sourire. "L'obéissance est une discipline très carrée. On essaie de s'améliorer au fil du temps et on se prend au jeu", complétait-il. Les trois amis comptent se retrouver la semaine prochaine à Sainte-Afrique dans l'Aveyron pour un nouveau concours.
M-A.B.

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