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Budget du Département : '''on met le paquet sur les projets routiers'''

mar 02/04/2019 - 11:41 , Mise à jour le 27/11/2020 à 08:56

Le président du Département de la Haute-Loire, Jean-Pierre Marcon, a livré le détail du budget 2019, qui est basé essentiellement sur de l'investissement, "par un dumping qu'on met sur l'investissement", commente le chef de file de l'exécutif, parce que la situation financière de la collectivité le lui autorise. Il s'élève ainsi à 284,1 millions d'euros, contre 271,5 millions d'euros l'an passé. Le volet investisseemnt pourra ainsi grimper de 48 à 55 millions d'euros pour l'année 2019.
Les contraintes demeurent tout de même, notamment par le pacte signé avec le préfet qui ne permet pas d'insister sur les dépenses de fonctionnement, même si les marges de manoeuvre sont plus importantes que l'an dernier. "Obligatoirement, puisque les recettes augmentent et que nous avons des dotations de compensation d'autres Départements qui sont significatives, on peut mettre plus d'argent sur l'investissement sans rechercher nécessairement à augmenter notre endettement", ponctue le président du Département.

Projets routiers : "on met vraiment le paquet"
Quels seront les principaux projets d'investissement ? "Ce seront surtout des projets routiers", répond Jean-Pierre Marcon, "on met vraiement le paquet, les services sont sur le pied de guerre pour ça car, cette année, ils ont une mission à remplir qui va être véritablement lourde". Concrètement, il y a naturellement un peu de travail sur toutes les routes, ne serait-ce que pour réparer les dégâts de l'hiver "qui contrairement à ce que l'on pense sont un peu lourds car il y a eu des périodes de gel et de dégel", précise le chef de la majorité départementale.
Mais le plus important concernera les travaux de réfection, "comme par exemple à l'Est du département, vers Saint-Romain-Lachalm", mais aussi aux abords de Polignac où "on va s'associer à un certain nombre d'investissements qui sont mis en oeuvre pour lesquels on va apporter une participation même si c'est une route nationale".

RN102 déclassée : "au niveau de la DREAL, on n'a pas de réponse et pour moi c'est angoissant"
Une référence au carrefour de Bleu notamment, qui va enfin être sécurisé, et dont la route devrait être prochainement déclassée. "Pour l'instant, je n'ai pas de calendrier, mais pas de preuve non plus que ça va bien être transféré", répond-il, "ça n'est toujours pas réglé avec le préfet, il n'y a certainement pas mis de la mauvaise volonté mais au niveau de la DREAL [Direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement, Ndlr], on n'a pas de réponse et pour moi c'est angoissant".
La collectivité a en effet "plusieurs petits bouts de route sur lesquels on n'a pas de réponse de l'Etat et ça m'embête beaucoup", commente-t-il en référence à la portion entre les Baraques et les Fangeas, où le Conseil Départemental a dû l'an passé assurer la viabilité hivernale alors qu'il ne s'agit pas d'une route départementale. "Ce n'est pas réglé du tout, on est en retard", ajoute-t-il.

En période pré-électorale, les maires vont faire de nouvelles demandes
Le deuxième aspect de l'investissement concernera surtout l'aide aux collectivités locales dans leurs projets d'investissement. "Dans une période pré-électorale comme celle qu'on va passer, on pense que les maires vont activer leurs dossiers", analyse Jean-Pierre Marcon, "on va même dans certaines mesures, à l'occasion de la revisite des contrats que nous avons avec ces collectivités, reprendre un certain nombre de dossiers qui n'étaient pas prévus au départ".
Il est encore un peu tôt pour déterminer le volume de collectivités concernées, "mais les quatre rencontrées jusqu'à présent ont des projets supplémentaires qu'on va intégrer assez facilement", souffle-t-il. 

Economie, industrie et tourisme
L'aide à l'économie sera aussi un poste important puisque les collectivités locales donnent au Département cette compétence d'octroie des aides, "ce qui nous permet de les doper", si bien qu'au niveau industriel, le Département sera paré pour une soixantaine de dossiers et la compétence sera élargie à des bâtiments de moindre importance (moins de 500 m²) et certainement aussi des investissements à caractère touristique, qui n'étaient pas non plus dans le panier des compétences départementales. 

Maxime Pitavy