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Plus de 60% des radars hors service en Haute-Loire

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:55

À ce jour, sous réserve de l'intervention de la maintenance, la préfecture de la Haute-Loire recense un total de 18 équipements dégradés :
- 5 équipements incendiés,
- 1 équipement aux vitres brisées,
- 12 équipements tagués ou bâchés.

> Lire aussi : Repérez les radars fixes sur vos trajets (12/09/2018)

----Le parc de radars automatiques fixes de Haute-Loire se compose actuellement de :
- 20 ETF (Équipements de terrain fixe)
- 2 ETD (Équipements de terrain discriminants distinguant les véhicules légers des poids lourds notamment)
- 1 ETVM (Équipement de terrain vitesse moyenne = radars tronçons)
- 2 ETPN (Équipement Terrain Passage à Niveau) soit un total de 25 équipements, auxquels s'ajoutent :
- 3 radars autonomes dits "chantiers" mis à disposition du département.-----Combien ça coûte ?
Le coût de ces dégradations varie en fonction de la gravité des faits : il va de 600 € (tags et vitres brisés) à 7 500 € (destruction de la porte ou dégradation du câblage). Si l'ensemble de l'équipement doit être remplacé, il faut compter 30 000 €.

Qui paye les pots cassés ?
Les frais de réparation sont issus du produit des recettes des radars automatiques dont une partie sert à l'entretien et à la réparation des voiries et des radars automatiques. Autant de crédits qui ne servent pas à la sécurité routière, déplore la préfecture. Si ce n'est pas la société dans son ensemble qui paie ces incivilités, ce sont tous les automobilistes flashés en excès de vitesse.

> Lire aussi notre article sur la "rentabilité" et les "recettes" des radars fixes automatiques (07/09/2016)

Que risquent les auteurs des faits ?
Toute dégradation ou détérioration d’un radar constitue une infraction punie d’une peine d’emprisonnement de cinq ans et d’une amende de 75 000 €. En cas de récidive ou de méfait en réunion, la peine grimpe jusqu'à sept ans de prison et 100 000 euros d'amende. Le fait de tracer des inscriptions, des signes ou des dessins sur cet équipement est puni d’une amende de 7 500 € et d’une peine de travail d’intérêt général. Sans compter l'indemnisation éventuelle du concessionnaire.

Annabel Walker