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The Green Escape : un univers musical sans frontière, ou presque

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:53

14 heures, les chapeaux de cow-boys étaient de sortie abritant celles et ceux qui avaient déjà pris place face à la scène du Green Escape Festival. Des habitués qui avaient prévu leur fauteuil d’appoint. D’autres encore pour patienter, improvisaient une danse sur une petite scène. Le temps d’un week-end Craponne-sur-Arzon a vibré aux rythmes traditionnels et contemporains de la country, de la folk et du rock. Une volonté de l’organisation comme nous l’explique Delphine Magaud, présidente du festival : « Nous avons fait le choix d’ouvrir ce festival à d’autres styles musicaux qui s’apparentent à la country pour toucher un public plus large. À l’origine ce festival a toujours été éclectique, nous poursuivons donc dans cette logique. »

Une stratégie payante, car sans être surchargé le terrain municipal mis à la disposition du festival le temps d'un week-end, était bien rempli. Sur les trois jours, environ 10 000 personnes ont investi le festival. "Et nous ne comptons pas le festival off" ajoute Delphine Magaud "C'est un peu moins que l'année dernière mais il s'agissait d'un édition anniversaire. Nous sommes satisfaits et les retours que nous avons du public nous confortent dans notre choix d'élargir le festival à d'autres influences musicales". On y enchaîne les pas de country, boots aux pieds et de rock, là de simples baskets suffisent.

Quoi de prévu pour 2019 ?
Avant le début des concerts de ce dernier jour de festival, l’heure était au bilan et la tête de la présidente était peut-être même déjà à l’année prochaine. « Nous allons continuer dans cette logique d’ouverture, on peut envisager de la musique celtique qui est à l’origine de la musique américaine. » The Green Escape Festival se démarque par son éclectisme mais Delphine Magaud prévient : « Il n’y aura jamais de rap ou de variété par exemple. »

Status Quo en tête d’affiche
Cette journée, la dernière, était le point d’orgue du Green Escape Festival avec un concert du légendaire groupe britannique Status Quo. Mais avant l’arrivée des tauliers du rock, 40 ans de carrière, 120 millions d'albums vendus, 15 albums disque d'or et 5 500 concerts, s'il vous plaît ; la fête a commencé dans une ambiance au doux mélange de soul, de folk de rock 60´s, de sonorités venues du Texas et de Louisiane avec Loolie and the surfing rogers et les Américains, Blue water highway. Les deux groupes n’ont pas démérité sous un soleil de plomb qui aurait pu en assommer plus d’un.

Status Quo est arrivé sur scène. Il n’en fallait pas moins pour redonner un peu d’énergie à la foule. Les guitares ont résonné, le public s'est enflammé. Un joli coup de l’organisation après la venue en 2017 d’Emmylou Harris. Il faut dire que sept personnes, des spécialistes de la country et autres styles musicaux travaillent (bénévolement) à l’année pour construire le plateau parfait.

Le public une fois bien chauffé, Gaëlle Buswel a pu reprendre le flambeau de cette soirée. L’artiste, une bête de scène, est une habituée des concerts, elle en a déjà donné plus de 500. Elle a notamment assuré les premières parties de ZZ Top et James Hunter entre autres.
Stéphanie Marin
(D'autres photos à découvrir dans la rubrique Photos, sur la page d'accueil de Zoomdici.fr)