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Vidéo : dans la soudure, une quarantaine de postes à pourvoir en Haute-Loire

jeu 17/05/2018 - 16:12 , Mise à jour le 27/11/2020 à 08:52

Depuis 2008, la CCI Haute-Loire organise chaque année des formations qualifiantes en Soudure à son atelier de Taulhac.
Cette journée permet des échanges entre formateurs et stagiaires actuellement en formation, de découvrir l'atelier vellave ainsi que ses équipements, mais aussi de parler du programme de la formation. Et pour les plus curieux, c'est l'occasion de faire un essai en soudure gratuit.

Un taux d'insertion à l'emploi supérieur à 80 %
Chaque année, la CCI (chambre de commerce et d'industrie) de Haute-Loire forme 8 à 12 personnes dans la métallurgie avec un taux d'insertion à l'emploi supérieur à 80 %.
Ce sont des formations qualifiantes qui sont proposées, avec un parcours de 350 heures par an, réalisées en général en l'espace d'une paire de mois. 

40 postes en Haute-Loire
Ces formations sont dispensées en partenariat avec les agences interimaires qui identifient précisément des nécessités sur un territoire. Dans le département de la Haute-Loire, le besoin est évalué à environ 40 postes.
En fonction des besoins des entreprises, elles sélectionnent des candidats qui entrent dans un parcours de formation (cofinancé par le Conseil Régional) avec en vue une embauche à la clef.

Un métier ouvert à tous
Le but de cette journée porte ouverte est de faire découvrir ce métier car la mauvaise image de l'industrie et de la métallurgie lui portent préjudice. C'est pourtant un métier technique qui nécessite un minimum de qualités requises en mécanique et en lecture de plan. Il n'y a pas de diplôme requis pour prétendre à la formation, seulement de la bonne volonté.
"Le métier est ouvert à tous", assurent les formateurs, et par exemple, un réceptionniste en hôtellerie a été formé par la CCI et il est aujourd'hui dans l'emploi en soudure.

Pas de miracle non plus
Si on a une quasi certitude de trouver un emploi pérenne dans le secteur, il ne faut pas non plus faire miroiter une situation idyllique : le métier dispose d'un certain nombre d'inconvénients (la pénibilité de l'industrie, même si des efforts sont faits, qui se traduit par une féminisation en berne) et les salaires ne sont pas forcément aussi mirobolants que l'on pourrait le croire.
La plupart sont assez proches du SMIC. Pour espérer mieux, il faut souvent migrer vers les chantiers navals ou les industries aéronautique ou nucléaire par exemple, autrement dit loin de la Haute-Loire.

Découvrez ci-dessous notre reportage-vidéo :

Maxime Pitavy