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Du chocolat de Haute-Loire à déguster pour Pâques

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:52

Si vous avez marché depuis le mois d’août 2017 dans le Val d’Allier, vous avez peut-être remarqué quelques arbres que vous ne connaissiez pas. Zoomdici.fr alerté par un internaute a cherché à en savoir un peu plus. Renseignements pris auprès de l’exploitant, Colas Michaud, celui-ci nous a aimablement expliqué l’aventure qu’il avait tenté en 2015.

----Vous l'avez deviné : à défaut de fabriquer des œufs en chocolat du Val d’Allier nous devrons nous contenter du poisson d’avril en chocolat fabriqué par nos maîtres chocolatiers.
-----Cultiver le cacao à des altitudes diverses
Un petit historique s’impose : Colas Michaud est ingénieur agronome à l’INRA et ses activités de chercheur l’ont amené à séjourner en Côte d’Ivoire où il a mené des expériences sur le cacaoyer. Objectif, notamment, permettre aux Ivoiriens de tirer parti de ce arbre et de son fruit. Ses études portaient sur la manière de pouvoir le faire pousser à des altitudes diverses.

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Mme Rix présente un oeuf réalisé avec les fèves de cacao récoltées en Haute-Loire.-----Des dégustations à l’aveugle pour Pâques
A son retour en France, il a pensé que le cacaoyer pourrait sûrement s’acclimater facilement au bord de l’Allier. Les deux premières années, les résultats ne furent pas très satisfaisants, même décevants. En 2017, les sept arbres implantés à l’abri des regards ont fleuri et produit les précieuses fèves de cacao.
Colas Michaud a proposé ses fèves à un ami Maître chocolatier. Le Ponot Didier Rix a réussi à en tirer un chocolat tout à fait gustatif. Les premiers œufs en chocolat du Val d’Allier sont fabriqués dans le laboratoire d’un seul pâtissier pour une dégustation « à l’aveugle » afin de voir l’accueil du public à l’occasion des fêtes de Pâques 2018.

Au prochain Salon de l’Agriculture
Nous avons pu déguster quelques carrés de ce chocolat. Pas de différence avec le chocolat traditionnel ; il faudra maintenant trouver le petit quelque chose qui lui permettra de rejoindre les produits locaux qui font la fierté de notre département. Il était trop tard pour le proposer au Salon de l’Agriculture à Paris qui s’est terminé le 3 mars dernier mais rendez-vous est pris pour l’an prochain.
Reste à savoir comment produire en quantité suffisante pour créer une filière : il faudra trouver des exploitants prêt à se lancer dans la diversification.