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Orientation : regards croisés sur les formations

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:51

Ce sont précisément 1 070 élèves de première du bassin du Puy-en-Velay qui sont concernés par le forum : ils proviennent des lycées publics et privés du secteur qui sont pilotes de l'opération, avec le CIO.
L'idée est de les faire travailler en amont de manière à ce qu'ils ne soient pas pris de cours en terminale et qu'ils aient le temps de murir et de réfléchir à leur orientation.

Un large éventail de formations
On retrouvait sur place les deux universités de Clermont-Ferrand et Saint-Etienne, mais aussi un stand du CROUS pour toutes les questions de logement ou de bourses étudiantes. Les lycées de toute la Haute-Loire sont venus présenter leur BTS, tout comme les IUT, que ce soit celui du Puy, de Clermont, de Saint-Etienne, de Roanne ou encore de Montluçon ou d'Aurillac, des lycées agricoles de la région et de Lozère, sans oublier l'ESEPAC, l'école de packaging de St-Germain-Laprade, et toutes les formations en alternance et les branches professionnelles comme la banque, la plasturgie, l'agroalimentaire, etc.
"Un éventail qui doit satisfaire normalement à peu près tout le monde", sourit Christine Gineys, directrice du CIO (centre d'information et d'orientation) du Puy-en-Velay, alors que certaines filières ont toujours le vent en poupe comme les écoles de santé et du social, la psychologie, le sport (STAPS), le droit ou encore les Beaux Arts. 

Toutes les clefs en main pour "ne plus avoir de mauvaises surprises"
Mais si certaines formations sont toujours aussi attractives pour les étudiants, à défaut de freins, on essaie de donner tous les éléments aux lycéens pour qu'ils puissent opérer un choix éclairé. Avec la nouvelle plateforme parcours-sup, tous les éléments sont donnés aux étudiants : les chances d'insertion à la sortie, le pourcentage de réussite dans la filière, les capacités attendues et "désormais, chaque licence les affiche sur le portail parcours-sup, qui est le lieu d'inscription, donc il ne doit plus y avoir de mauvaises surprises", précise Christine Gineys.
Enfin, les professeurs principaux de terminale ont un avis à donner sur les voeux de chacun de leurs élèves, "un énorme travail", relève la directrice du CIO du Puy, "à la fois de pronostic, d'analyse et de bienveillance car il n'est pas question non plus de décourager les élèves".

Quels outils pour atténuer la désillusion de la première année post-bac ?
On sait qu'aujourd'hui encore, malgré de nombreux efforts, il y a beaucoup de désillusions lors de la première année post-bac. Dispose-t-on de nouveaux outils, notamment numériques, pour tenter d'atténuer ce phénomène ?

désillusion"Pour intégrer une école des Beaux Arts, il ne suffit pas d'aimer le dessin",
Marie est titulaire d'un Master de l'école des Beaux Arts de Clermont-Ferrand. "Pour intégrer une école des Beaux Arts, il ne suffit pas d'aimer le dessin", prévient-elle, "il faut être débrouillard, c'est la première qualité requise, mais il faut aussi savoir saisir les opportunités, savoir s'ouvrir aux autres et surtout ne pas avoir peur de travailler car dans l'Art, il n'y a pas d'horaires de bureau, il faut tout le temps être en éveil et le travail ne s'arrête jamais vraiment, que ce soit le soir ou le week-end".
Si la formation et son lot de fantasmes attire de nombreux étudiants, les débouchés ne sont pas légion. "Environ 1 % des étudiants d'école d'Arts exerce un métier en lien avec leurs études", nous confie-t-elle, alors qu'elle a aujourd'hui choisi un métier alimentaire qui lui laisse du temps pour s'adonner à sa passion, avec la perspective d'expositions, comme elle l'explique au micro de Zoomdici.


Une formation particulièrement adaptée aux métiers proposés en Haute-Loire
Claire est en terminale gestion et administration au lycée Jean Monnet du Puy-en-Velay. Ce forum lui a surtout permis de conforter ses idées concernant son parcours d'orientation, à savoir un BTS (Brevet de technicien supérieur) PME-PMEI, qui sera dans la continuité de sa formation actuelle.
Quel sera le contenu de sa formation ? Quels sont les métiers visés ? À quelle échéance pourra-t-elle intégrer le marché de l'emploi ? Il s'agit d'une formation très adaptée à la Haute-Loire ? Elle répond au micro de Zoomdici.

Le numérique et les métiers de demain
Léa est également en terminale gestion et administration au lycée Jean Monnet du Puy-en-Velay mais elle ne vise pas les mêmes métiers que sa camarade et souhaite intégrer un BTS NRDC (négociation et digitalisation de la relation client), afin de trouver un métier dans les emplois de demain, du digital et du numérique.
Intéressée par le secteur de l'immobilier, son idée, c'est de créer des nouveaux concepts, de nouveaux produits différents de ce qu'il existe dans les agences immobilières traditionnelles. Elle explique au micro de Zoomdici l'intérêt qu'elle trouve dans ce type de formation.


Maxime Pitavy