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« Le rapport Mathiot débouche directement vers des diplômes locaux »

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:51

Une assemblée générale s’est tenue en matinée, au centre Roger-Fourneyron du Puy, ce jeudi 1er février, dans le cadre d’un mouvement de grève dans les lycées et collèges du département. Une action qui a répondu à l’appel des syndicats FSU, FO SUD, CGT, SGL et UNL.

Le rectorat de Clermont de son côté, a communiqué quant aux nombres de grévistes en Haute-Loire : à 9 h 45 il a été constaté un taux de 4,3 % dans les collèges (1,44 en Auvergne), 4,32 % dans les lycées généraux et technologiques (0,9 % en Auvergne). Il n’y avait aucun grévistes dans les lycées professionnels, sur l’ensemble de l’académie.

«Abandon du plan étudiants»
Les syndicalistes ont demandé « l’abandon du plan étudiants et le maintien du baccalauréat comme diplôme national et premier grade universitaire garantissant l’accès de tous les bacheliers sur tout le territoire aux filières post bac et aux établissements de leur choix.»

Les enseignants en grève considèrent que « la réforme du lycée et du baccalauréat menace des dizaines de milliers d’heures de cours d’enseignements disciplinaires et d’options, donc également des milliers de postes.»
Selon les syndicats, la préparation de la rentrée 2018-2019 pour l’académie de Clermont « confirme ces craintes.»

«La fac, seul endroit où il n’y a pas de sélection»
Pour Benoît Bacle enseignant FO, « le rapport Mathiot met au centre des débats l’autonomie des établissements et débouche directement vers la notion de diplôme locaux.»
Côté lycéens, Gwendal Lebel-Rudel (SGL) pose la question : « est-il normal que l’université ne puisse plus accueillir tous les étudiants, alors que c’est le seul endroit où il n’y a pas de sélection. Les gouvernements successifs ont refusé d’augmenter les budgets des facs, alors que l’on savait depuis un moment que le boum démographique du début des années 2000 allait se faire ressentir.»

Chez ces mêmes lycéens, notamment, une réunion interfédérale doit se tenir ce jeudi soir à Paris, pour proposer des suites à donner au mouvement de ce jour, très peu suivi en termes de grévistes.

Jacques Jamon