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ASM - Lyon SO : « frustrant d’être tout le temps dans la réaction »

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:50

« On n'est ni au shoot, ni au rebond… Alors on est où là en fait ? », la gueulante d’Alexie Ros, coach adjointe, a semble-t-il porté ses fruits, ce samedi 20 janvier, au Palais des sports de l’Agglo du Puy, même si au final les visiteurs (5e/14) l’emporteront (14-22, 34-49, 57-70, 85-92).
Nous sommes alors un peu avant la mi-temps ; l’adversaire prend le large, engrangeant les points comme des perles et se sentant comme chez lui dans la raquette ponote.
À la pause, les 15 longueurs d’écart vont aller gifler l’orgueil des hommes de Nicolas Grégoire, bien épaulé comme on l’a vu plus haut par sa collaboratrice.

Les Lyonnais poussés au doute
La réaction de leurs joueurs est évidente, au retour des vestiaires. Ils mettent plus de pressing, sont plus présents aux rebonds défensifs ou offensifs et, surtout, concrétisent les attaques. Ils se procurent même quelques contres assassins qui poussent les Lyonnais au doute.
Bon, il n’y aura pas de miracle, ce soir, même si l’on sent qu’une victoire ne serait pas si surréaliste que ça, en dépit de la rotation des joueurs et de leurs limites physiques qui ne permettent pas de prolonger cette tension.
En effet, le troisième quart, alors que les Vellaves sont revenus à deux points (53-55), se terminera pratiquement comme il a débuté, en termes d’écart.

Dernier quart riche en suspense
En revanche, le dernier round sera vraiment riche en suspense. Encore une fois, l’ASM fait douter son adversaire, presque même paniquer.
Même si cela ne sera pas suffisant pour la victoire finale, les Ponots vont remporter symboliquement cette ultime période (32-22), poussés par un public qui sent qu’il n’est pas si insensé que ça d’y croire. Les piliers du club, comme les plus jeunes, sachant donner passionément de la voix.
Il suffirait juste maintenant que les joueurs s’en convaiquent eux-aussi, qu’il ne serait pas illogique qu’ils finissent par enfin gagner plusieurs matchs d’affilée. Et enfin se maintenir en NM2.

Le mot du manager David Georges
« C’est dommage, on est partis d’un peu trop loin, on essaie de grinoter grignoter, puis à la fin on meurt à 7 points. Il y a des choses encourageantes : sur le fait qu’on n’a pas lâché, sur le fait qu’on est restés dedans, c’est quand même une équipe qui joue le haut de tableau. Ce qui est frustrant c’est d’être tout le temps dans la réaction. Maintenant, il ne faut pas qu’on baisse les bras tous ensemble. Encore deux matchs compliqués puis le calendrier nous sera plus favorable.»

J.J.