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Mathieu Madénian provoque rires et indignation dans une salle comble à Brives

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:49

Samedi soir, Mathieu Madénian a rempli la Maison pour tous de Brives-Charensac autour de son spectacle En état d'urgence, devant plus de 400 personnes qui sont venues rire/ou s’indigner de son humour particulier.
Des textes bruts
Dans ce one-man-show mis en scène par Kader Aoun, l’artiste de 41 ans a su tenir le public en haleine autour de son univers pendant une heure et demie. Le spectacle est bien rôdé, il aborde avec autodérision sa vie, son parcours chez Michel Drucker dans Vivement Dimanche, puis ses collaborations parmi les "grands" chez Charlie Hebdo ; et ce jusqu'à présent sur W9.

"Il est trash quand même", a-t-on pu entendre dans le public. En effet, l’humoriste ne mâche pas ses mots. Il ose tout. Il n’hésite pas à interpeller les spectateurs : le maire Brives et le porte-parole du comité Fêtes et animations en ont fait les frais. Un journaliste retardataire a également été mis en avant, essuyant des remarques sur son grand âge et sa gestuelle.
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Le comité Fêtes et animations de Brives-Charensac en a profité pour remercier tous les bénévoles et annoncer la tenue prochaine de la 4ème édition du Festival Loir en Zik qui aura lieu dès le 8 juin.

-----Les Ponots en prennent pour leur grade
L’artiste a donc fait preuve de talent dans ses improvisations, qui n’ont pas laissé le public indifférent.  "Je reviendrai dans votre région... pour mourir". Les villes du Puy-en-Velay et de Brives-Charensac ont été moquées, en partie pour "leur éloignement… de tout", et pour la polyvalence de leurs "hôtel/pizzeria/commissariat".

L'humoriste a ensuite ironisé sur l’hospitalité des Ponots avec une anecdote. Au restaurant, certains lui ont demandé de prendre un selfie. Il leur a répondu qu’il passerait à leur table. Ces derniers, une fois servis, l’ont recadré : "Non mais là, on mange !".

Le président de la Région Laurent Wauquiez a lui aussi fait les frais de l’humour du Perpignanais. "Ce sont ses idées qu’il faut teindre, pas ses cheveux".
A.M.