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Il y a 73 ans, Le Puy se libérait du joug nazi

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:47

« Nous voici une nouvelle fois rassemblés, sur cette place qui, il y a 73 ans, devenait le théâtre de la libération du Puy. Le Puy libéré par des hommes sortis de l’ombre dans laquelle ils s’étaient glissés...» : c’est en présence du préfet Éric Maire, du maire Michel Chapuis, des représentants des associations d’anciens combattants et résistants, des représentants des autorités civiles et militaires et de citoyens venus se recueillir, que Jean-Yves Reynaud – président des CVR et Cadets de la Résistance – a pris la parole.

Un détachement allemand de 163 hommes
Il a poursuivi : « Le Puy retrouvait la liberté, liberté née du refus de ces femmes et ces hommes résistants qui, venus de tous horizons et du plus profond de notre département, luttèrent pour ne pas subir je joug nazi.»
Jean-Yves Reynaud rappelle le déroulé des événements, les débarquements alliés en Normandie et en Provence, les actes de sabotage des résistants qui n’ont eu de cesse que de pousser les Allemands au départ, le 18 août.
Ces derniers ne laissent qu’un détachement de 163 hommes, qui ne feront pas le poids, le lendemain, face aux 400 hommes qui se postent autour de la caserne.

La bataille a fait 17 tués et 147 prisonniers
À 16 heures, leur commandant annonce qu’ils se rendent. Le Puy est libéré.
Michel Chapuis rappelle ensuite quant à lui que l’épisode de la libération du Puy a fait « 17 tués et 147 prisonniers », il rappelle aussi le titre d’un journal local de l’époque, L’Appel de la Haute-Loire « Enfin libres !»
Le maire du Puy a aussi tenu à préciser que ce type de commémoration sert aussi à « prévenir l’amnésie collective.»
La cérémonie s’est poursuivie avec plusieurs dépôts de gerbe, avant que ne soit respectée une minute de silence, suivie de la Marseillaise.

J.J.