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Tour de France J-1 : la Haute-Loire brûle d'impatience

sam 15/07/2017 - 22:05 , Mise à jour le 27/11/2020 à 08:47

De la Margeride au Puy, on ne parle plus que d'une chose : le Tour de France. A quelques heures de l'arrivée des coureurs, la bonne humeur des supporters a gagné les routes de la Haute-Loire. Sur le tracé, les caravanes agglutinées forment une chaine de plusieurs centaines de kilomètres. Locaux ou vacanciers, les spectateurs sont fin prêts.


"On s'arrête devant une côte, sinon ils passent trop vite!"
A Saint-Vidal,  Betty, Liliane, Jacky et Françoise ont trouvé un champ pour leurs deux caravanes. Avec vue, en pleine montée de Locussol. Une aubaine. "C'était surchargé au Puy, les campings étaient tous pleins. Alors en s'éloignant on a trouvé ce champ à Saint-Vidal. On a choisi une montée pour mieux voir les coureurs, autrement ils passent trop vite!", prévoit Jacky. De la même famille, ces proches viennent respectivement de Cannes et de Charente-Maritime. C'est au Puy qu'ils ont décidé de se rejoindre pour profiter de leur passion du Tour.


"Le Tour peut basculer dans cette étape"
En attendant les coureurs, la famille a pu profiter du passage de quelques passionnés venus en répérage.

Parmi ces impatients, le groupe cyclo de Langeac. En cette veille de Tour, une dizaine de coureurs du club s'est réunie pour relever un défi : parcourir l'étape 15, qui relie l'Aveyron au Puy, un jour avant les champions. Partis à 8h30, les passionnés terminent la côte de Locussol, à Saint-Vidal, vers 16h30.
L'occasion de masser les crampes et de dresser un premier bilan. "Le plus dur, c'était le vent du Nord. Sur les plateaux de l'Aubrac et de la Margeride. Si, demain, des coureurs veulent tenter l'échappée, ils devront le faire à dix au moins. Le Tour peut basculer dans cette étape."


Des Flammands à Polignac
Sur leur trajet, ils ont croisé "énormement de monde". Et ce n'est pas fini. En route vers le Puy, les coureurs s'apprêtent à croiser Kelly et Franky, assis dans leur transat face à une télé qui commente le tour en flammand. Le couple de Belges a suivi chaque étape - sauf les Pyrénées - en caravane cette année. Ils se sont garés en face de la zone d'activité de Polignac. Pas très pittoresque, mais "on veut voir les coureurs de près", insiste le couple. Leur chouchou : le coureur belge Philippe Gilbert.

Quelques mètres plus loin, Jean-Marie a privilégié le panorama. Sur le rond-point de Polignac, ce Normand a positionné sa caravane en face de la forteresse.


Ils font connaissance au Puy grâce au Tour
Jean-Marie aurait aimé se garer au Puy, au plus près de l'arrivée. Mais il n'a pas trouvé de place.
D'autres ont eu cette chance, comme Jean-Marc, Chantal, Christiane et Bruno. Arrivés sur un parking d'Aiguilhe en même temps, les deux couples, originaires de Saône-et-Loire et de La Rochelle, ont fait connaissance au Puy-en-Velay grâce au Tour. "Maintenant on ne se quitte plus", plaisantent-ils. "C'est ça le Tour, cette convivialité. C'est magnifique"


"Même si on est Belges, on aime bien le petit Bardet"
Leurs voisins de parking, tout aussi enjoués, viennent de Binche, petit village de Belgique wallonne. Deux couples, amoureux de l'Auvergne. "Ici c'est vert, c'est calme, rien à voir avec la côte Belge!", se réjouit Thierry. Lui qui travaille pour l'équipe cycliste belge Wanty Gobert ne pouvait pas manquer le Tour, même en vacances. Mais il supportera un Français. "Même si on est Belges, on aime bien le petit Bardet. C'est un super sportif, on aimerait bien le voir gagner." Voilà un vacancier qui sait prendre les Altiligériens par les sentiments.


Clément L'hôte