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En Marche : «Marine Le Pen pas à la hauteur des enjeux»

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:45

----Trois réunions publiques au programme
Mardi 2 mai à la salle Jeanne-D’Arc du Puy (20 h 30), en présence de Marie-Anne Montchamp (ancienne secrétaire d’État du gouvernement Sarkozy) ; jeudi 4 mai à la mairie de Langeac (20 h 30) ; vendredi 5 mai à Aurec-sur-Loire ou à Pont-Salomon (encore indéterminé).-----
Les représentants locaux du mouvement En Marche - dont son référent départemental Pierre Étéocle, entouré des ralliés de Cap21, du Modem et d’anciens membres du PS - ont proposé un point presse, ce vendredi 28 avril, pour revenir sur les résultats du premier tour. Ils ont notamment montré leur inquiétude quant au fait que Marine Le Pen talonne leur candidat sur le département.
Ils ont également déploré que la mayonnaise républicaine ne prenne toujours pas autour d’Emmanuel Macron et ont annoncé trois réunions publiques avant le second tour du 7 mai.

«Pas une victoire totale»
 «Nous sommes arrivés en tête sur le département, pour le premier tour de la présidentielle, mais ce n’est pas une victoire totale car Marine Le Pen l’emporte dans plusieurs cantons, regrette Pierre Étéocle, nous sommes inquiets quant à la montée des idées du FN dans ces zones du territoire où les salariés souffrent de la situation économique et les agriculteurs aussi. »
Pour le soutien local d’Emmanuel Macron, « ces électeurs ne doivent pas se leurrer, les réponses de Marine Le Pen ne sont pas à la hauteur des enjeux. Ce serait une catastrophe de sortir de l’Europe, économiquement, politiquement et socialement parlant.»
Toujours concernant l’adversaire du second tour, les acteurs de ce point presse fustigent et s’attardent sur sa banalisation, responsable selon eux de la difficile émergence d’un front républicain autour de leur candidat, comme ce fut le cas en 2002 en faveur de Jacques Chirac.
À ces électeurs « indécis », En Marche « veut leur dire que le seul capable de leur donner satisfaction c’est Emmanuel Macron car il est républicain. »

Cécile Gallien évoque «les emplois non pourvus»
Pour mieux les convaincre, ces indécis, Pierre Étéocle reparle du programme de son candidat qui promet notamment « une gestion plus rigoureuse du pays et 60 milliards d’euros d’économie, la création de 10 à 15000 postes de policiers et la mise en place d’une task-force anti-Daesh.»
Le référent départemental d’En Marche rappelle qu’Emmanuel Macron entend « libérer l’entreprise et favoriser plus de souplesse dans la relation employeur-employé. Mais il faut accompagner le salarié dans cette libération, en favorisant notamment la formation mais aussi la dynamique d’entrée dans le monde du travail. »
Toujours concernant l’emploi Cécile Gallien (Maire de Vorey, Modem) évoque « les dysfonctionnements entre la formation et les entreprises et la question des milliers d’emplois non pourvus » auxquels Emmanuel Macron entend remédier.

Stratégies locales : Urgence d'attendre ?
On en arrive au chômage et Pierre Étéocle rappelle que selon son candidat, « tous les travailleurs doivent avoir droit à une allocation, même les indépendants, précise-t-il, il faut traiter les demandeurs d’emploi individuellement, comme c’est le cas au Danemark et en Suède. »
Du côté des représentants départementaux d’En Marche, on se dit « sereins », quant aux résultats du second tour, « on ne pense pas qu’on sera battus. On souhaite toutefois rassembler un maximum d’électeurs, car on a besoin d’un réel écart pour pouvoir gouverner et mettre en place un programme.»
À ce propos, questionnés sur les stratégies plus locales, Pierre Étéocle n'a pas dévoilé de plan quant aux législatives : toujours pas de candidats désignés, ni d’alliances nouvelles en vue, notamment avec le Parti socialiste.

J.J.

>>>> Prochainement sur Zoomdici, un reportage sur la campagne des soutiens locaux à Marine Le Pen.