« Pourquoi on est venues à la fête des bébés ? Parce qu’on a été invitées, sourit malicieusement Soukaina (30 ans), la maman de Khadidja (5 mois), mais ça fait du bien d’être ici, on le fait avant tout pour nos enfants. »
« Pour qu’elle voie qu’elle n’est pas toute seule », précise aussi Sébastien (35 ans), le papa de Roxanne (9 mois).
C’est bien vrai, ce petit bouchon ne sera pas seule. Car si la ville a enregistré moins de naissances, en 2016, l'hôtel de ville était néanmoins débordé de bébés. Des bébés à tous les étages, au sol, au mur et au plafond. Sous les yeux ébahis des personnels municipaux, des élus et des administrés.
Un conte de fées en quelque sorte
Des bébés… et leurs parents. Parmi eux, certains se sont mariés en mairie du Puy-en-Velay.
Cocasse d’imaginer le premier magistrat de la ville sceller l’union citoyenne de deux jeunes futurs parents, s’absenter le temps d’un instant et... trouver la salle municipale, emplie de bébés à son retour, comme c’était le cas aujourd’hui. Un conte de fées en quelque sorte, avec tous ses petits lutins.
Mais « il faut tout un village pour élever un enfant », fait remaquer la municipalité ponote, se référant à un proverbe africain.
Et Rose, Imran, Baudouin, ainsi que tous les autres, se sont vu souhaiter la bienvenue par la collectivité dans une ambiance très conviviale, notamment par le maire Michel Chapuis.
Nombreuses animations proposées
On a pu noter également la présence du président de la Région Laurent Wauquiez.
Les parents ont reçu de précieux renseignements quant aux activités proposées aux tout petits, tandis que les grandes sœurs et grands frères ont rapidement investi les animations qui leur étaient proposées : La troupe locale Lolypop pour la musique, le maquillage, le coloriage, etc ; la bibliothèque muncipale pour des lectures de contes, tandis que la ludothèque de l’agglomération du Puy offrait et proposait des jeux.
Un buffet/goûter a été offert à l’ensemble des invités et chaque bébé est parti avec son petit cadeau de bienvenue. Eh oui : bienvenue à eux.
J.J.