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Lhermitte/Campan : le duo inédit a séduit le théâtre du Puy

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:44

Le syndrome de l’Écossais, Une pièce d’Isabelle Le Nouvel :
Cette pièce de boulevard réunit pour la première fois sur les planches Thierry Lhermitte et Bernard Campan, deux figures incontournables du paysage culturel français.
Thierry Lhermitte est notamment connu pour avoir fait partie de la troupe du Splendid et ses rôles dans Les Bronzés, Un indien dans la ville, Le dîner de cons  et la trilogie des Ripoux.
Bernard Campan, lui, rencontre ses compères des Inconnus au Petit théâtre de Bouvard, en 1981, puis connaîtra un succès populaire avec la fameuse Télé des Inconnus et plus récemment pour son rôle dans la série de films Le cœur des hommes.
Dans Le syndrôme de l’Écossais, ils jouent respectivement le rôle d’un auteur à succès très sarcastique et d’un brillant chef d’entreprise égocentrique et coléreux ; leurs épouses sont incarnées par Christiane Millet et Florence Darel.
Ce quatuor se retrouve un soir pour fêter l’anniversaire de Florence mais rien ne va se passer comme prévu, l’alcool associé à un médicament très puissant suffiront à créer un cocktail explosif de quiproquos.

Un public conquis avec un seul bémol
Les répliques incisives s’enchaînent durant 1h30 autour d’un dîner qui ne se fera finalement pas et où l’on passe en revue des perspectives d’avenir bien différentes pour chacun des personnages.
Les spectateurs semblent conquis à l’image d’Alex du puy en Velay qui  nous résume sa soirée en quelques mots : « Simple, bien travaillé, joué avec finesse, un peu de texte, beaucoup de plaisir, un moment très sympa »
Après 45 ans de carrière Thierry Lhermitte s’amuse visiblement toujours autant sur scène avec un Bernard Campan très complice.
Il a récemment confié aux médias qu’il ne serait pas contre reprendre du service, si le Splendid se reformait, il ne manque que le projet : avis aux amateurs !
Seul petit bémol au tableau  pour les spectateurs restés attendre la troupe pour une dédicace dans le hall du théâtre puisque qu’aucun des comédiens ne s’est prêté au jeu pour échanger avec les Ponots.

MG