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Ils vendaient du cannabis devant les collèges et lycées de Monistrol

jeu 02/06/2016 - 12:45 , Mise à jour le 27/11/2020 à 08:41

L'information est confirmée par le sustitut du procureur Alexandre Constant : trois jeunes hommes viennent d'être interpellés pour avoir vendu de la résine de cannabis devant des établissements scolaires de Monistrol-sur-Loire, collège et lycée.
Sur la période d'un an et demi, on estime qu'ils ont écoulé 1,5 kg environ, "selon les éléments recueillis lors de l'enquête, les déclarations et les écoutes téléphoniques". Lors des perquisitions, en revanche, les enquêteurs n'ont trouvé qu'une centaine de grammes, ainsi que 600 euros en liquide.

Un établissement scolaire sonne l'alarme
Il aura fallu près de trois mois d'enquête et d'écoutes téléphoniques auprès des dealers présumés pour mettre un terme au petit manège. C'est un établissement scolaire qui a alerté les gendarmes, ce qui a permis de lancer la procédure, avec l'aval du parquet du Puy-en-Velay.
Ce lundi 30 mai 2016, à 6 heures, ce sont 45 gendarmes et deux chiens pisteurs qui ont participé aux perquisitions aux domiciles des trois individus. Lors de l'enquête, les écoutes téléphoniques avaient permis d'identifier une vingtaine de consommateurs, dont la plupart étaient des élèves des établissements scolaires ciblés par les dealers présumés, mais pas tous.

----Aucun des trois prévenus n'a de casier judiciaire. Un seul d'entre eux était connu des services de la Justice, mais pour "usage de produits stupéfiants" seulement.-----Vendre des stup' devant un collège n'est pas une circonstance aggravante
Certains de ces consommateurs étaient en classe de sixième... Mais ce n'est pas une circonstance aggravante pour les trois individus, qui au terme de leurs 36 heures de garde à vue, ont été remis en liberté dans l'attente de leur jugement par le tribunal correctionnel du Puy en octobre prochain. "Il s'agit déjà d'un délit passible de dix ans d'emprisonnement", explique Alexandre Constant, "c'est la peine maximale en correctionnelle et elle ne peut donc pas être amplifiée par une circonstance aggravante".  
Nul doute en revanche que le fait de vendre des produits stupéfiants aux abords des établissements scolaires, notamment auprès de jeunes de sixième, jouera clairement en leur défaveur le jour du jugement.

Maxime Pitavy