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Soudeur : un métier pointu et technique très recherché

ven 20/05/2016 - 17:24 , Mise à jour le 27/11/2020 à 08:41

Treize personnes ont intégré la formation en soudure proposée par la Chambre de Commerce et de l’Industrie (CCI) de Haute-Loire. Forte de son succès, celle-ci a été mise en avant la semaine dernière. Notre partenaire, RCF Haute-Loire, a rencontré Pascal Chevrier, responsable du pôle formation de la CCI et Kevin Albert en formation.
Difficultés de recrutement
Un total de 364 heures de formation et 203 heures de stage sont obligatoires pour le passage des deux qualifications de soudage. La CCI est à l’origine de l’initiative. « On a investi dans un plateau technique à la demande des entreprises », explique Pascal Chevrier. Chaque année depuis 2008, des formations sont lancées. « Il y a une difficulté de recrutement, il faut bien expliquer ce qu’est le métier. » Très technique, très pointu, le travail de soudeurs permet également des évolutions de carrière. « Ça peut aller jusqu’au nucléaire ou au chantier naval comme à La Ciotat » (13), développe Pascal Chevrier. La CCI a investi un atelier de Taulhac, au Puy-en-Velay. En tout, 32 postes de soudures ont été installés : des semi-automatique, à l’arc, au TIG (Tungsten Inert Gas).
"C’est exactement ce que je voulais"
Onze demandeurs d’emploi et deux salariés ont démarré le cursus le 14 mars dernier. Kevin Albert a une formation de serrurier-métallier. Il travaille en intérim. C’est après une mission dans une entreprise de charpenterie métallique qu’il décide de se spécialiser. « D’abord en autodidacte, puis avec la formation », précise-t-il. Et il n’est pas déçu : « C’est exactement ce que je voulais. On est toujours dans le flux, on ne perd pas le rythme, il y a du bon matériel, un bon encadrement ». A la fin de la formation, un CDD attend déjà le jeune homme « jusqu’en mars 2017 ». Mais le jeune homme sait où il va : « J’aimerais continuer de travailler en intérim pour glaner le plus d’expérience possible ».

La formation séduit. Pascal Chevrier voudrait en lancer une autre similaire en octobre pour qu’il y ait plus de personnes opérationnelles et ainsi palier le manque de main d’oeuvre dans ce secteur.

Emma Jouve

Retrouvez l'interview de Pascal Chevrier, au micro d'RCF Haute-Loire :