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Le triathlon du Mézenc tué dans l'oeuf

ven 15/04/2016 - 16:40 , Mise à jour le 27/11/2020 à 08:40

"Je tiens particulièrement à remercier les personnes qui se sont mobilisées." Mais le projet de triathlon du Mézenc ne se fera pas. Du moins, pas cette année.
Prévu pour accueillir 150 sportifs
Le projet était pourtant bien pensé. La manifestation devait se tenir autour du lac de Sain-Front, et sur les communes alentours. Les participants devaient mêler les épreuves cyclo, courses à pied et natation. Une date avait même était fixée pour la première édition : le 7 août 2016. Deux triathlètes du département, Pascal Auger et Hervé Delabre, s'étaient également investis dans le projet. Il avait été annoncé la présence de 80 bénévoles sur le pied de guerre le jour J. Une petite dizaine de commissions avait été montée pour permettre une meilleure organisation et accueillir 150 sportifs. Deux formules avaient été pensées un mode découverte et un sportif. Les deux auraient été accessibles en individuel et en relais.
Pas d'aides financières pour une collectivité
Les organisateurs ont travaillé le projet depuis septembre avant de baisser les bras en mars. "En tant que président de la Communauté de Communes, et après concertation, j'ai pris la décision de ne pas donner suite à cette compétition, explique Philippe Delabre. En effet quelques barrières administratives ont eu raison de cette manifestation." Les obstacles dont il parle concernent essentiellement les paramètres financiers. Pour organiser un événement sportif, il faut qu'il soit porté par une association afin d'obtenir des aides financières. Une collectivité ne peut pas être fiscalement responsable. "Cela perturbe fondamentalement l'idée de départ qui était "une manifestation d'intérêt communautaire" ", précise le président.
En plus de cette problématique, "des divergences auprès des instances départementales et régionales sont apparues" rendant encore plus difficile la conduite du dossier.

"Je pense qu'il faudra reprendre le travail de façon sereine pour les années à venir", se résigne le président.

E.J.