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Loups : le compte n'y est pas

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:40

Une effraction a été perpétrée le mardi 8 mars 2016 au parc scientifique de Sainte-Lucie. Elle a conduit à la dispersion de plusieurs loups.
Cet incident a semé le trouble dans le département, alors que plusieurs personnes ont affirmé avec insistance avoir aperçu un, voire plusieurs loups en Haute-Loire, avant que les services de l'Etat ne démentent formellement l'information.
Un comptage des loups présents dans les enclos a été réalisé ce 23 mars "dans l’omerta la plus totale", affirment les syndicats agricoles. 

Le compte n'y est pas
Les JA et les FDSEA sont aujourd’hui "scandalisés et stupéfaits" par le résultat du comptage des loups du parc scientifique de Sainte-Lucie : 40 loups sont, à ce jour, présents dans le parc alors qu’il y a quelques semaines on annonçait la présence de seulement 32 spécimens dont 6 échappés après l’effraction...
"Comment est-il possible d’annoncer avec certitude la fuite de 6 loups, alors que le nombre d’individus en captivité est totalement inconnu ? De la part de scientifiques ? De qui se moque-t-on ?! ", s'insurgent les deux syndicats agricoles dans un communiqué de presse.

Deux poids, deux mesures
Aujourd’hui, il semblerait que personne ne puisse dire combien de loups se sont évadés du parc et combien sont encore en liberté. "C’est une honte, que des animaux considérés comme prédateur ne soient pas comptabilisés avec rigueur ! ", poursuivent la FDSEA et les JA, "pour faire le parallèle, les éleveurs ne pourraient se permettre d’avoir 40 vaches présentes dans leur bâtiment et seulement 32 déclarées auprès des services de l’Etat".

La tête du directeur du parc et un entretien avec Ségolène Royal requis
Les JA et la FDSEA demandent la démission du directeur du parc mais aussi que l’ensemble des personnes à l’origine de ces manquements soient "lourdement et expressément sanctionnées".
Les deux syndicats n’excluent pas des poursuites judiciaires à l’encontre de ce même parc. Un entretien avec la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal est également demandé "pour mettre au clair la gestion inacceptable du parc de Sainte Lucie".