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Fièvre catarrhale : les modalités de mouvement changent

mar 20/10/2015 - 19:48 , Mise à jour le 20/10/2015 à 19:48

Pour n'avoir qu'une seule zone réglementée étendue où il n'y aura plus de " périmètre interdit ", les zones de " protection " et de " surveillance " fusionnent au niveau national. A l'échelle de la Haute-Loire, ce changement signifie la levée du périmètre interdit dans le brivadois. L'ensemble du département est en zone réglementée.

 

Ces dispositions permettent une liberté de mouvements des animaux d’espèces sensibles à la fièvre catarrhale ovine au sein de la zone réglementée, dans laquelle :
  • les mouvements se font sans contrainte sanitaire ;
  • la stratégie vaccinale, actuellement définie, se poursuit.
Les mouvements d’animaux depuis la zone réglementée vers la zone non réglementée sont soumis à une désinsectisation (animaux et moyens de transport) et :
  • à la vaccination plus 10 jours après la deuxième injection ;
  • ou à une virologie négative 14 jours après la période reconnue d’inactivité du vecteur de la maladie (le moucheron Culicoïdes) ;
  • ou à une sérologie négative 28 jours après cette période d’inactivité vectorielle,
  • ou à une virologie négative en zone réglementée avant le mouvement (et 14 jours après la désinsectisation de l’animal), puis à une autre virologie négative immédiatement après l’arrivée de l’animal en zone non réglementée.

Concernant les retours d’estives, le confinement n’est plus obligatoire, mais des virologies négatives doivent être réalisées par sondage (5% des animaux) avant le départ de la zone réglementée (et 14 jours après la désinsectisation de l’animal), puis 14 jours après l’arrivée en zone réglementée (où les animaux sont immédiatement désinsectisés). Les animaux dépistés à l’arrivée peuvent être différents de ceux dépistés au départ.

Afin de déterminer la période d’inactivité vectorielle, des piégeages d’insectes vont être réalisés au mois de novembre.

Le protocole dérogatoire espagnol ne change pas, en revanche, le franco-italien vient d’être signé. Ce qui signifie que :
  • les ovins et bovins de plus de 90 jours valablement vaccinés peuvent être échangés (délai de 10 jours après la seconde injection à respecter),
  • les ovins et bovins de moins de 90 jours pourront être destinés à l’engraissement ou à l’élevage en Italie, sous réserve d’être issus d’une mère vaccinée ou d’avoir une analyse virologique négative 14 jours après la période d’inactivité vectorielle.
La vaccination demeure donc la seule stratégie durable pour commercialiser les animaux notamment à l’exportation. Une solution dont ne veulent pas les éleveurs bio.