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Les animaux à l'assaut de l'Agglo ponote

, Mise à jour le 28/09/2015 à 19:11

Depuis mi-avril, des moutons ont envahi la promenade de la Borne, l'arrière du stade Lafayette, et l'emplacement entre le passage à gué de Sainte-Marie et le moulin Thibonnier. Ils étaient entre 15 et 20 de races rustiques différentes (Noire du Velay, Blanche du Massif Central, Limousine, Hampshire ou encore Sufolk). La gestion du troupeau a été confiée à l'entreprise Roche Paysage. Le bilan dressé par la Ville est très positif : économies, animation, écologie... Une finition mécanique reste nécessaire pour les " rejets " non-broutés. Le coût de cette intervention est difficilement évaluable, mais la Ville l'assure : c'est " beaucoup plus économique qu'un entretien 100% mécanique. "

Tous les terrains ne peuvent pas accueillir des moutons
En théorie : si. Dans la réalité des faits, il faut des espaces suffisamment grands pour être cloturés et d'un seul tenant. Des lieux avec de multiples accès, des broussailles, des traversées de routes…ne sont pas idéaux pour ce type d'entretien. Sur tout le territoire communautaire, 45 hectares pourraient être concernés. Pour l'instant, 23 d'entre eux présentent une faisabilité relativement facile : les zones d'activités des Portes Occitanes, de Taulhac, de Chassende, de Chirel, de Saint Germain Laprade, de Saint Christophe sur Dolaizon, de Chaspuzac, le terrain autour de la halle des Orgues, l'espace vert autour de la maison du gardien du Stade Massot, le site du Pôle d'échanges multimodal, la Pépinière, la voie verte de Brives-Charensac au Brignon...

 

Une animation « peu commune »
La collectivité veut créer par là, une activité ludique pour les promeneurs avec les naissances et regroupement de troupeau par les chiens.
Le comportement du public vis-à-vis des animaux est très positif. L’Agglo note qu’aucun acte malveillant n’a été commis. Au contraire : « Une fois, une brebis était partie. Des gens ont contacté Roche Paysage pour que l’entreprise récupère l’animal. »
D’ici l’année prochaine, entre 23 et 45 hectares devraient donc recevoir les moutons des agriculteurs volontaires. L’Agglomération a choisi de travailler avec la Chambre d’Agriculture pour qu’elle se charge de faire connaître cette offre. Un marché public pourrait être passé.