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Sécheresse : cela risque de coûter cher aux agriculteurs

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:36

Depuis le mois de juin, les agriculteurs de Haute-Loire s’inquiètent du manque de précipitation sur leurs cultures. Ce jeudi 23 juillet, la FDSEA (Fédération Départementale des Syndicats d'Exploitants Agricoles) a tenu une conférence de presse dans l'exploitation de Dominique Chazelle à Saint-Beauzire, en présence de Joël Limouzon, responsable national du dossier calamité à la FDSEA.

Entre 10 000 et 15 000 euros pour acheter du fourrage
Dominique Chazelle élève des vaches allaitantes et des cochons en plein air. Avec le manque de pluie et la canicule, il a subi des pertes importantes de fourrage. Pour cet hiver, il va devoir en acheter pour 10 000 euros afin de nourrir des bêtes. Comme lui, deux tiers du département est concerné. Dans tout l'Ouest de la Haute-Loire, jusqu'aux montagnes du Pertuis, les agriculteurs comptent entre 30 et 70 % de pertes. Les premières récoltes d'herbes et le mais sont particulièrement touchés. " Cette situation va coûter entre 10 000 et  15 000 euros à chacun, explique Yannick Fialip, président de la FDSEA, on a également peur que les agriculteurs vendent des animaux pour passer l'hiver. "

----Les dernières précipitations
Les pluies orageuses de ces derniers jours n'ont pas réellement changé quoi que ce soit. Très inégales, elles ont pu éviter l'effet canicule sur l'herbe qui ne poussait plus.-----A quelles aides peuvent-ils prétendre ?

" On devrait obtenir le remboursement de la TFNB (taxe sur le foncier non bâti) assez facilement ", précise le président du syndicat. Pour le reste, les responsables syndicaux voudraient obtenir des prêts " calamité " remboursables en différé. " Même si ce n'est pas une solution, nous ne sommes pas à l’abri d'une autre sécheresse ou d'une crise de l'agriculture ",  tempère Yannick Fialip.
Le dossier Calamité-sécheresse, s'il est accepté, apportera une aide financière aux agriculteurs mais cela ne suffira pas à rembourser la totalité de leurs dépenses. " Nous avons fait venir Joël Limouzon pour qu'il se rende compte de la situation et qu'il appuie notre dossier à la fin du mois d'août ", justifie le président de la FDSEA.

Il précise : " Après, il faudrait que l'on puisse fixer nos prix, en expliquant que nous avons «été victimes d'une sécheresse. "

E.J.