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1er mai au Puy : une manif' symbolique en ces temps de chômage galopant

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:33

La CGT (confédération générale du travail), FO (force ouvrière), Solidaire et la FSU (fédération syndicale unitaire), se retrouvaient ce vendredi 1er mai comme chaque année à 10h30 place Cadelade pour le traditionnel défilé de la fête des travailleurs. Ils appelaient au rassemblement pour dénoncer la politique générale et défendre les droits des salariés.
L'unité syndicale n'était pas tout à fait complète puisque l'Unsa Haute-Loire ne s'est pas jointe pas au mouvement ce vendredi 1er mai, car les revendications portées par l'intersyndicale font suite à celle du 9 avril : "nous condamnons fermement l’attitude de la CGT, FSU et Solidaires qui signent un accord national à Paris … qu’ils ne respectent pas en Haute-Loire" avait même déclaré Jean-Pierre Chambon, de l'Unsa43 en début de semaine.

Une journée de revendication internationale
Cette journée internationale des revendications des travailleurs et travailleuses s'inscrivait donc dans la continuité de la grève interprofessionnelle du 9 avril dernier. L'intersyndicale dénonce : "la pauvreté augmente et les services publics se détériorent". Et cette journée de revendication est internationale, comme l'a rappelé Pascal Samouth, au nom de l'union départementale FO ce vendredi matin : "dans tous les pays, de l'Europe à l'Asie, de l'Afrique aux Amériques, partout la classe ouvrière est confrontée à une même offensive contre ses droits collectifs chèrement acquis".
Pour le syndicat Force Ouvrière, le gouvernement, "à la solde des multinationales, à la solde de l'UE et de sa banque centrale, mène une politique 100 % réactionnaire et répressive". La loi Macron était bien sûr pointée du doigt, notamment pour le travail de nuit et le dimanche, mais également pour les privatisations à tour de bras "qui donnent encore plus de facilités aux employeurs pour licencier". Pascal Samouth ajoute : "c'est un retour en arrière de presque 200 ans avec le seul contrat individuel où le salarié se retrouve sans garantie, sans protection".

Dénoncer la politique générale
Contrairement à Pierre Gattaz, président du Medef, les syndicats ne veulent pas du pacte de responsabilités : " C'est 50 milliards volés à la sécurité sociale et aux services publics, 30 milliards de cadeaux au patronat, et rien pour les salariés. " Pierre Marsein, délégué de la CGT 43 développe les motivations intersyndicales : " On est contre l'austérité et la politique générale. La loi Macron, le pacte de responsabilités...ne nous conviennent pas. C'est dangereux pour l'équilibre, pour les salariés".

  • Le délégué de la CGT 43 revient au micro de Zoomdici sur la manifestation de ce vendredi 1er mai. La fête des travailleurs est-elle encore plus importante dans le contexte actuel, avec un très important taux de chômage en France ?

  • On relevait dans le cortège la présence d'élus, notamment Yves Prat, adjoint à la mairie de Brives-Charensac et porte-parole du Front de Gauche, qui s'avoue plutôt déçu de la mobilisation vellave. La mobilisation est-elle de plus en plus difficile dans ce contexte de précarité généralisée ?

Maxime Pitavy