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Vals-près-le-Puy : menace sur l'emploi pour les salariés de Tel and Com

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:33

Le magasin de téléphonie Tel and com se situe dans la galerie marchande de Géant Casino, à Vals-près-le-Puy, depuis janvier 2009. Jusqu'à mi-février, ils étaient quatre salariés et une autre boutique de la même chaîne employait quatre autres personnes à Brives-Charensac.
Cette dernière a fermé et parmi les quatre employés, il y a eu un arrêt, un transfert à la Ricamarie, dans la Loire (42) et deux arrivées à Vals, pour un total désormais de six salariés.

"Un risque : la disparition pure et dure de la société et de ces 760 salariés"
Depuis le vendredi 13 mars 2015, les salariés de Vals-près-le-Puy sont en grève et font des débrayages de trois heures par jour. Ce lundi doit se tenir une réunion cruciale pour l'avenir de l'entreprise à Lille, où se trouve le siège de Tel and com. L'intégralité des salariés de Haute-Loire a décidé de s'y rendre afin de manifester et dans l'espoir de pouvoir peser dans les décisions qui seront prises lors de cette réunion.
"Il y a une forte menace sur l'emploi", estime Pierre Marsein, secrétaire départemental adjoint de la CGT de Haute-Loire, car il y a un contrat avec un opérateur, Orange pour ne pas le citer, qui arrive à échéance en juin 2015 "et sans ces gros opérateurs, toute l'entreprise se retrouve en difficulté". C'est pourquoi un PSE (ndlr : plan de sauvegarde de l'emploi) a été entamé le 6 mars, "avec un risque : la disparition pure et dure de la société et de ces 760 salariés".

  • Est-ce une entreprise qui pourrait très bien fonctionner ? Que faire pour sauver ces 760 emplois ?


Une chute du chiffre d'affaire de 65 %
Il faut dire, à la décharge de la société Tel and Com, qu'un trouble fête s'est glissé dans la partie, avec l'arrivée sur le marché de Free. Les opérateurs classiques avec lesquels travaillait Tel and Com ont alors commencé à ouvrir leurs propres magasins. "Mais chez nous, le client n'attends jamais", relève un employé pour souligner la différente qualité de service proposé. A se demander même si les opérateurs ne cherchent pas à pousser les utilisateurs à entreprendre toutes ces démarches sur le web, afin de réaliser des économies sur la masse salariale...
Toujours est-il que "notre chiffre d'affaire s'est effondré de 65 % d'une année sur l'autre", se défendait Frédéric Wantz, le directeur de la société, lors d'une interview accordée à nos confrères de la Voix du Nord, alors que Tel and Com a perdu son partenariat avec Bouygues en décembre 2013, puis ce sera au tour d'Orange en juin prochain.

  • Qu'est-ce qui a poussé ces deux gros opérateurs à ne pas renouveler les contrats ?


Ce lundi 23 mars, une réunion doit se tenir à Lille et les syndicats affirment d'ores et déjà qu'ils ont l'intention de "lutter pour préserver tous les emplois".

Maxime Pitavy