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Marché de Noël : bilan très froid pour les exposants

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:31

C'est sous une nouvelle forme que le marché de Noël de la place du Breuil faisait sa rentrée le 12 décembre dernier (--> voir notre précédent article Lancement "officiel" des animations de Noël). Un changement qui n'a visiblement pas porté ses fruits. En témoignent les réactions mitigées de quelques exposants.

La patinoire, un manque...
C'est l'idée qui revient le plus souvent. L'absence de la patinoire, par manque de budget, serait la principale cause du déclin du marché cette année. Philippe Demeocq, le président de l'Office du Commerce et de l'Artisanat, ne l'entend pas de cette oreille. "Je ne regrette pas la patinoire. Je ne veux même pas y penser." explique-t-il. "Certes, elle attirait du monde. Mais la voiture électrique "Zoé" aussi a attiré du monde. On a compté 10 000 bulletins dans l'urne du Breuil" assure ce dernier.

----Le jeu de Noël de l'Office de Commerce et de l'Artisanat est terminé depuis le 24 décembre !
Toutes les informations sur la remise des prix.
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Peu de passages...
En deuxième position, le manque de passage. "La météo a joué un rôle" affirme Philippe Demeocq. "La première semaine, c'était abominable. La météo n'était pas bonne et les gens sortaient moins. Mais la deuxième semaine fut nettement meilleure". De plus, comme chaque année, les commerçants ont pu profiter du phénomène du "cadeau de dernière minute". Certains exposants critiquent le manque d'animation pendant ces deux semaines. Philippe Demeocq défend "Il y en a eu dix cette année contre trois l'an passé". De plus, chaque animation a été assurée par un préstataire altiligérien.

"Le problème ? La crise..."
Pour le président de l'Office de Commerce il n'y a pas de doute "Avec la crise, les gens font davantage attention". D'après lui "C'est difficile pour tout le monde. Pour les grandes comme pour les petites structures !". Lui-même gérant d'un magasin d'informatique au Puy-en-Velay, boulevard St-Louis, l'homme sait de quoi il parle. "En revanche, un exposant de produits uniques a réalisé une progression de 200% par rapport à l'an dernier" assure-t-il. "La conjoncture évolue et il faut évoluer avec elle. Sinon il faut changer de métier...".

Pas question d'abandonner
Pour Philippe Demeocq, pas question d'abandonner. Il n'y a pas de problème, que des solutions. Ce dernier a d'ailleurs organisé une table ronde avec les exposants en vue d'améliorer la prochaine édition du marché de Noël. Et cela pour l'intérêt des petits commerces ponots. "Il ne faut pas oublier que les membres de l'Office du Commerce et de l'Artisanat organisent le marché bénévolement" rappelle-t-il. "Les visiteurs du marché sont des clients potentiels pour nous commerçants".

"Il faut être solidaire"
"Ayant vécu à Paris auparavant je peux dire que Le Puy-en-Velay est un village. C'est pour cela qu'il faut être solidaire et ne surtout pas se tirer dans les pattes. C'est comme ça que certaines villes Françaises commencent à perdre leur centre-ville. Il suffit de bonne volonté !"

V.B