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Laussonne

Laussonne : relaxé dans le dossier d'agressions sexuelles

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:31

Agent d'entretien à la maison de retraite de Lauussonne, le prévenu, âgé de 45 ans, est suspecté d'agerssions sexuelles sur une ancienne collègue de travail, une apprentie cuisinière (qui assurait d'autres tâches dans la structure).
En juin 2013, alors qu'elle effectue le nettoyage d'une chambre en sa compagnie, il lui aurait touché les seins, puis les fesses, et il aurait essayé de l'embrasser. Depuis le début, il nie les faits et l'affaire avait déjà été renvoyée en mai dernier, pour un supplément d'information.

La théorie du complot
Le prévenu assure à la barre : "je n'ai jamais touché cette fille", et avance la théorie d'un complot, orchestré par un autre agent d'entretien envieux de récupérer son poste. Plusieurs employés corroborent cette hypothèse, qui induit que la victime aurait été manipulée.
Finalement, lors de la commission rogatoire, la prétendue victime revient sur ses déclarations, un an après. Elle a suivi les instructions de l'autre agent pour faire accuser le prévenu. Elle n'est pas présente à la barre pour entériner ce dossier. Quoi qu'il en soit, elle apparaît comme une personne faible et sensible, proche de la mythomanie.

"On se demande qui est la vraie victime dans cette affaire"
Le Ministère Public, représenté par Yves Dubuy, a bien été contraint, une fois n'est pas coutume, de plaider la relaxe : "dans ce type d'affaire, c'est souvent parole contre parole mais avec ce revirement, la balance de la Justice est déséquilibrée".
Pour l'avocate du prévenu, "on se demande qui est la vraie victime dans cette affaire", citant alors les "grandes difficultés familiales et professionnelles" engendrées par cette rumeur. Il a en effet mis à pied plusieurs semaines par son employeur, et sa femme et sa fille en ont également pâti. "Même s'il est relaxé", ce qui a été le cas, "ça va laisser des traces", a-t-elle conclu.