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Blavozy

Haute-Loire : réforme territoriale et Medef, les deux cibles de la CGT

jeu 18/09/2014 - 20:09 , Mise à jour le 26/11/2020 à 19:24

Plus de 100 militants de tout le département étaient réunis, ce jeudi, au centre socioculturel de Blavozy pour la réunion de rentrée de la CGT. Public, privé, santé, bâtiment, commerce, énergie, éducation, etc. : de nombreux secteurs d'activités étaient représentés pour faire le point sur la situation des salariés et préparer les futures mobilisations. Premier rendez-vous important pour les syndicalistes : une mobilisation interprofessionnelle nationale, « la plus unitaire possible », annoncée le 16 octobre prochain.

Le Medef dans le viseur
« Le Medef n'est jamais rassasié. » Face à son ennemi de toujours, la CGT ne baisse pas les armes. Après la loi sur la sécurisation de l'emploi qui n'est, pour le syndicat, qu'un « permis de licencier et une casse du droit du travail », la Confédération générale du travail craint que le patronat ne veuille « récupérer » le SMIC, les 35 heures, les deux jours fériés et le seuils sociaux. Le gouvernement est également ciblé, lui qui se place « dans la continuité des politiques précédentes » en ne répondant « qu'aux exigences du patronat », assène le syndicat qui se place en opposition à la « politique d’austérité en cours ».

La réforme territoriale ne fait pas l'unanimité
« La réforme territoriale est un nouvel acte de dégradation et un dynamitage de la cohésion nationale. » La carte des nouvelles régions et la suppression des conseils départementaux (communément appelé « conseils généraux »), prévue d'ici 2021 selon l'agenda de Manuel Valls, ne sont pas applaudies par tous. La CGT y voit une « aggravation des services publics avec une réduction de l'ordre de 28 milliards d'euros ».

Baptiste Talbot, secrétaire général de la Fédération CGT des services public, estime que le projet de réforme territoriale peut « marginaliser » la Haute-Loire :

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Une mobilisation le 16 octobre
Dans la grande salle du centre socioculturel de Blavozy, les militants acquiesçaient à ce discours, parsemé d'interventions de Baptiste Talbot et de Maurad Rahbi, secrétaire général de la Fédération textile, habillement, cuir, blanchisserie. « Seules la détermination et la mobilisation unitaire pourront les faire reculer et porter les exigences des salariés, c'est ce que nous allons mettre en place ». C'est en cela que pour exiger « une sécurité sociale et des services publics plus forts, le SMIC à 1700 euros, des augmentations de salaire dans lepricé et dans le public et l'augmentation des minima sociaux », une mobilisation nationale est programmée le 16 octobre prochain.

A.L.