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Sixième jour de grève des cheminots de Haute-Loire

lun 16/06/2014 - 16:44 , Mise à jour le 16/06/2014 à 16:44

"Du fait de l’entêtement de la direction et de l’irresponsabilité du gouvernement, depuis le mardi 10 juin à 19h, nous sommes contraints à être en grève reconductible afin d’être entendus", déplore le secrétaire départemental CGT Cheminot 43 Xavier Bousset.
Alors que nous atteignons le sixième jour de grève ce lundi, les syndicats assurent que plus de 60% du personnel demeure dans l’action sur le département, "et de nouveaux collègues ont rejoint la grève".

Aucun train ne circule, "pour défendre les emplois"
Contestant le projet de réforme ferroviaire qui sera débattu prochainement devant l'Assemblée Nationale, les syndicats avaient appelé à la grève dès mardi dernier (lire). Si le mouvement est déjà majoritairement suivi en Haute-Loire (60% de grévistes), le trafic s'en trouve fortement perturbé, puisqu'aucun train n'a circulé à travers le département, ce sont des bus de substitution qui ont assuré le service minimum.
Rappelons que les syndicats ont appelés à la mobilisation "contre les suppressions d’emplois et pour l’amélioration du service public ferroviaire". La question de l’emploi concerne en effet tous les salariés, puisqu'environ un tiers des effectifs a été supprimé en une dizaine d'années sur le département.

Des risques de fermetures en Haute-Loire
La bataille syndicale "pour l’amélioration du service public ferroviaire et pour stopper sa dégradation" se veut "essentielle" pour un département comme la Haute-Loire. Xavier Bousset craint que l'entreprise SNCF ne puisse plus répondre au service et que les zones rurales soient les premières touchées : « ce qui va arriver, c'est la fermeture des lignes. Le Cévenol va être sacrifié, la ligne Clermont / Le Puy va être amenée à fermer ».
En attendant les cheminots sont "déterminés à gagner" et assurent que le mouvement sera reconduit "dans l’intérêt des cheminots et des usagers, jusqu'à ce que nos revendications soient acceptées par le gouvernement et la direction de la SNCF".