Je signale une erreur

Précisez éventuellement la nature de l'erreur

Colliers de pâtes, poèmes et bouquets : c'est le jour des mamans

, Mise à jour le 25/05/2014 à 14:07

La Fête des mères, c’est ce moment où le vendredi soir en sortant de l’école, les enfants luttent pour dissimuler les cadeaux soigneusement bricolés en salle de classe qu’ils ne pourront offrir qu’une fois le dimanche venu. Un évènement que l’on célèbre depuis le 20 avril 1926 en France, depuis la première « journée des mères » nationale. Il s’agissait alors d’honorer les mères de familles nombreuses, avec une remise de « Médailles de la Famille française ». C’est cependant en 1941 qu’elle a le succès qu’on lui connait, moment où le Maréchal Pétain institue la fête des mères pour repeupler la France qui souffre de la seconde guerre mondiale. Ce dimanche 25 mai, trois mamans du Puy nous donnent leur ressenti sur cette célébration qui leur est dédiée.

Un rendez-vous entre générations
Pour Nathalie, la Fête des mères « ça représente la mère et le coeur ». C’est un évènement qu’elle attend chaque année : « C’est très important pour moi. Le plus beau cadeau qu’une femme peut faire, c’est mettre au monde un enfant. » Pour elle, les enfants le leur rendent tous les jours, pas seulement le 25 mai, mais elle a du mal a contenir son excitation à l’idée de recevoir le cadeau que lui a préparé sa fille de 8 ans : « Je sais que je vais avoir un poème, mais je n’ai pas encore eu le reste. On attend un peu parce qu’on doit se retrouver avec ma maman. On se retrouve toutes les trois, trois générations, pour la Fête des mères. » Un repas entre mamans et, peut-être, future maman pour se donner les cadeaux et partager ensemble.

« Ce jour là on a l’impression qu’on est reconnues »
Michèle est mère de deux enfants de 21 et 19 ans. « Être maman, c’est la plus belle chose au monde. On fait tout pour ses enfants, et ce jour là on a l’impression qu’on est reconnues. C’est important, les enfants pensent à nous. Toute l’année on pense à eux. » La Fête des mères, ce n’est pas quelque chose qui perd de sa ferveur au fil du temps, selon Michèle. Mais elle conçoit se rappeler avec nostalgie des petits poèmes préparés à l’école primaire avec « beaucoup d’amour et de naïveté ». Elle n’a jamais eu des « colliers de pâtes », toujours de beaux cadeaux : « Je me souviens d’un tableau avec un vase en poterie dessus et un drapeau du Japon avec une boîte de camembert. » Quand les enfants deviennent plus grands, c’est autre chose : « Il y a une vraie réflexion pour les cadeaux maintenant, on voit qu’ils nous connaissent bien. »

« Ça ne se perd pas »
« C’est un attention particulière, ça ne se perd pas. » Dany a une fille de 41 ans. La Fête des mères, ce n’est pas vraiment un évènement qu’elle attend avec impatience : « On me le manifeste toute l’année, mais c’est un petit plus. » Avec le temps qui passe, Dany reconnait que ce n’est plus pareil : « Quand elle était petite et qu’elle faisait des trucs à l’école, c’était trop mignon. » Elle se rappelle notamment d’un pot de fleur peint par les petites mains de sa fille, un cadeau parfait pour elle qui « adore les fleurs ». Dany regrette un petit peu le côté commercial de l’évènement - « toutes les fêtes deviennent commerciales maintenant » - mais concède qu’il n’y a « pas que ça ».

A.L.