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Val-Vert : les petites anecdotes de la paroisse Sainte-Thérèse

, Mise à jour le 26/11/2020 à 19:21

Ce week-end du 17 et 18 mai, la paroisse Sainte-Thérèse du Val-Vert a fêté ses 50 ans en compagnie de celles et ceux qui vivent ou ont vécu dans le quartier. À cette occasion, une exposition a été organisée à la salle Coluche mais d'autres animations ont également eu lieu : visites guidées, apéritif et pique-nique.

Un peu d'histoire...
Alors que le quartier se construisait en réunissant des personnes de tous les horizons sans réel point commun, les habitants ont senti le besoin de se ressouder autour d'un nouveau projet : leur paroisse. C'est au même moment que le prêtre Claudius Fayard cherchait à implanter une église. Le projet devint alors réalité mais avant cela, une chapelle provisoire avait été aménagée par des bénévoles dans un bâtiment qui est aujourd'hui connu comme la salle Coluche. 
Ce n'est pas moins de 39 projets qui furent présentés, mais seul celui de Jacques Prioleau, architecte à Dijon a été retenu grâce à sa simplicité, une qualité à l'image de Sainte-Thérèse à qui l'église est dédiée. C'est le 22 septembre 1963 que la paroisse est consacrée pour le plus grand plaisir des résidents.

Naissance d'une nouvelle vie
Pierre Lhoste s'est installé au Val-Vert en 1960, il se souvient : "Avec la paroisse, c'était la naissance d'une nouvelle vie puisqu'ensuite sont nées les activités commerciales et de loisirs comme avec le club de foot qui réunissait les jeunes. Ce n'est pas négligeable, dans la quartier, il y avait un population importante de jeunes : il devait y avoir 200 ou 300 enfants dans chaque école." Le club de foot a d'ailleurs été, lui aussi, fondé par le Père Fayard. Aujourd'hui, le stade du quartier porte même son nom. Pierre a depuis déménagé dans le centre du Puy et nous confie : "J'habite ailleurs mais je vis toujours ici."

Quelques anecdotes sur le fondateur
Pierre Lhoste, Jean-Paul Roux (habitant du quartier depuis le début des années 70) et leurs amis ont même quelques anecdotes à raconter : "Le prêtre faisait du social avant l'heure, il prêtait toujours sa voiture aux personnes qui en avaient besoin si bien qu'il ne savait jamais où elle était quand il voulait l'utiliser. Mais le plus marquant, c'est qu'il se surnommait lui-même 'le broquanteur'. Il faisait le tour des églises pour récupérer du matériel délaissé sous prétexte qu'il ne valait rien, alors que ce n'était pas toujours le cas. Il y a peu, on a encore retrouvé des affaires qu'il avait stockées." Ils continuent : "Il organisait beaucoup de manifestations pour collecter des fonds comme le Tiercé des cochons ou des chèvres [les parcitipants couraient avec des brouettes chargées d'un animal vivant, le but étant de passer la ligne d'arrivée en ayant toujours son chargement, ndlr] ou encore un Interville contre Sainte-Sigolène. Ça renforcait aussi les liens sociaux." Ils concluent : "En 50 ans, nous n'avons eu que sept prêtres, ce qui est peu. Mais certains ont marqué le quartier."

Tous auront eu plaisir à retracer l'histoire non seulement de leur Paroisse mais aussi de leur quartier à travers une exposition sur les 50 dernières années.

E.J.