Le feu est parti de la grange attenante à deux habitations. Finalement, une seule aura été gagnée par les flammes, mais elle n'aura pas été épargnée : elle est pratiquement détruite. Fort heureusement, personne n'a été blessé et il n'y avait pas de bétail sur place.
Comme le relève le capitaine Perrin, "à partir du moment où la toiture est embrasée, on se doit de mettre beaucoup d'eau et par l'effet de la gravité, cette eau finit par détruire tout ce qu'il y a en dessous, sans parler des fumées et de la suie". Vous l'aurez compris, la maison est quasiment détruite et ne sera en tout cas plus habitable. Les deux femmes qui y logeaient, d'environ 50 ans chacune, seront relogées par leur famille.
Du vent, des éléments combustibles et quelques cendres : un cocktail exposif
C'est principalement le vent, soufflant nord-ouest, qui a donné du fil à retordre aux soldats du feu. Selon les services de gendarmerie, les occupantes de la maison auraient déposé les cendres du poële dans la grange, avant que le vent ne les attise pour finalement tout embraser.
Cette grange contenait de nombreux éléments combustibles, comme de la paille, du foin et du bois. Il n'y avait en revanche aucun élément explosif. Les combles de la maison, isolées avec du foin, se sont aussitôt embrasées et la toiture a été rapidement détruite. Les risques de propagation étaient importants et l'intervention a mobilisé une trentaine de sapeurs-pompiers depuis les centres de secours de Saint-Maurice-de-Lignon, Monistrol-sur-Loire, Yssingeaux, Grazac, Lapte, St-Pal, Ste-Sigolène et St-Jeures. En prévention de tout risque de reprise, ils devraient rester sur place jusqu'à une bonne partie de la nuit de vendredi.
Maxime Pitavy