Accompagné du maire du Puy-en-Velay Michel Chapuis, le préfet de la Haute-Loire nouvellement nommé, Yvan Cordier, s'est rendu dans le quartier de Guitard.
"Je voulais, dès mon arrivée, rendre hommage aux associations, aux bénévoles " déclare le préfet.
Ce mardi 26 septembre aux alentours de 17 h 30, il a donc visité le centre socio-culturel local et été à la rencontre de deux associations sportives du territoire.
Ainsi, deux séances d'initiation étaient offertes aux enfants des écoles riveraines, l'une, de boxe française, par Le Puy Savate Boxe, la seconde, de capoeira, par l'association Saint Georges Joie.
Les deux organisations proposeront dès la première semaine d'octobre des séances au sein de la salle Balavoine, à Guitard. Une manière de rendre le sport accessible au plus grand nombre.
" L'objectif est d'offrir à ces personnes la possibilité de s'accomplir dans d'autres activités et de rencontrer d'autres personnes. " Yvan Cordier.
Comme le précise le Dahlir (Dispositif d'accompagnement du handicap vers des loisirs intégrés et réguliers), ces séances sportives répondent à un besoin identifié par le centre socio-culturel et une envie exprimée par les habitants. L'association, organisatrice de ce moment de découverte, œuvre plus largement et au quotidien pour que le sport devienne un support de l'insertion sociale et aide les personnes, dans la réalisation de démarches vers l'extérieur, dont l'inscription à un club de sport par exemple.
Plus largement, ces associations ont été sollicitées par le Dahlir dans le cadre de contrats de ville, signés entre la commune du Puy et l'État.
"Je suis très heureux d'arriver en Haute-Loire et de constater que les choses fonctionnent, qu'il y a beaucoup de travail, de bonne volonté et d'assiduité. Le soutien de l'État va donc se poursuivre " annonce le préfet.
En effet, alors que ces contrats devront être renégociés d'ici la fin de l'année, le représentant de l'État a tenu à préciser que ceux-ci devraient se poursuivre, tout en étant révisés afin de concevoir de nouvelles activités. "L'un des points essentiels est notamment d'offrir aux parents et aux jeunes des activités entre 16 et 18 heures, car c'est parfois à cette heure-là que les familles les plus démunies peuvent être livrées à elles-mêmes, ne pas être en mesure de faire les devoirs. Nous allons également évaluer si de nouveaux dispositifs sont nécessaires, redéfinir les priorités, etc. Ce sera le travail des trois prochains mois."